LA MINUTE SPORT L'actualité sportive de ce mardi 21 février
Comme chaque jour du lundi au vendredi, découvrez l’essentiel de l'actualité sportive gardoise en quelques infos
Nîmes Olympique
Ça coince au tourniquet. Hier soir, lors de la défaite 2-1 du Nîmes Olympique face à Saint-Étienne, un nouveau record d’affluence a été battu au stade des Antonins avec 5 527 spectateurs (dont 188 visiteurs). Le précédent (5 063) datait du match inaugural contre Guingamp. Et pourtant, il n’y avait pas d’ambiance durant cette rencontre comme on pouvait s’y attendre avec l’absence des Gladiators qui arrivent à emmener le stade avec eux dans ce genre d’affiches. Ces derniers ont manifesté leur colère en craquant pendant la rencontre des fumigènes sur le pont de l'autoroute qui jouxte le stade en réclamant toujours le départ de Rani Assaf. Comme ce fut déjà le cas face à Guingamp, le manque de fluidité pour scanner son billet et entrer dans le stade a mis en colère bon nombre de supporters. « Je suis arrivé devant le stade à 20h10 et quand je suis arrivé à ma place le match avait commencé depuis 20 minutes. C’était la première fois que je venais et la dernière », peste un fan qui n’est pas le seul à avoir raté le début de la rencontre. Une problématique qui semble se répéter dès que plusieurs milliers de supporters se présentent aux guichets. À noter que sur l’ensemble de la saison, le record d’affluence à domicile date du match face à Bordeaux, pour la dernière réception aux Costières avec 9 462 spectateurs présents. Un chiffre qui ne sera pas battu puisque les Antonins contiennent 8 000 places.
Olympique Alès en Cévennes
L’OAC a de la réserve. L’équipe première de l’OAC s’est complètement relancée dans la course au maintien en National 2 à la faveur d’une série en cours de sept matchs sans défaite. Mais si les hommes d’Hakim Malek étaient au repos ce week-end après une victoire en amical (2-0) face à Istres (N3) vendredi après-midi, l’équipe réserve disputait un 8e de finale de Coupe Occitanie. À domicile, bien aidé par un Paul Bonneau qui empile les buts, l’OAC II (R3) a brillamment écarté le JS Cugnaux (5-1) et se qualifie pour les quarts de finale. Le club oacien est le dernier représentant gardois dans la compétition à la suite de l’élimination de l’AS Rousson (R2). Après un joli parcours ponctué de nombreux succès loin de leurs bases (Saverdun et Marvéjols notamment), l’aventure des hommes de Julien Ritas a pris fin ce dimanche face à une belle équipe de Frontignan, co-leader de R1. Pour rappel, l’AS Rousson se situe en milieu de tableau dans son championnat avec six points de moins que le troisième, mais deux matchs en retard, tandis que la réserve de l’OAC est classée deuxième avec un petit point de retard sur Saint-Clément/Montferrier, leader, et un point d’avance sur Vergèze, troisième. La montée en R2 est un objectif de longue date pour la formation alésienne qui envisage de réduire l’écart avec l’équipe fanion du club.
Handball Bagnols Gard Rhodanien
Johan Boisedu remercié. Au club depuis trois ans, d’abord comme joueur, l’ancien arrière-gauche de 43 ans était devenu entraîneur cette saison. Il paie les mauvais résultats de l’équipe bagnolaise, 11e sur 14 au classement de National 1 et relégable après sa défaite samedi soir à domicile face à la réserve de l’USAM, la 11e de la saison. « Ça fait partie de la vie d’un club, la décision était prise depuis quelque temps d’arrêter la mission de Johan à la fin de la saison, et vu notre situation catastrophique au classement et le fait que son message ne passait plus auprès des joueurs, nous avons décidé d’arrêter maintenant », explique le président du HBGR, Patrice Attard. Le président a dans l’idée de « provoquer un électrochoc » au sein de l’effectif d’un club qui visait bien plus haut en début de saison. Et maintenant ? « Dominique Clavié, qui assurait le management, reste, avec Nathan Tabellion, qui est déjà au club chez les jeunes et qui a les diplômes pour entraîner en N1 », précise le président du HBGR. Le duo assure l’intérim « jusqu’à nouvel ordre », rajoute Patrice Attard, qui s’est donné pour priorité la quête d’un nouvel entraîneur-manager pour la saison prochaine, « et peut-être avant, on ne s’interdit rien. » Prochain match le 11 mars à Ajaccio, l’actuel 4e du classement.
Tennis
Bonzi regagne. Entre la Coupe Davis et deux tournois ATP, Benjamin Bonzi restait sur trois défaites consécutives après avoir pourtant réalisé un très bon mois de janvier avec la finale à Pune et le troisième tour à l’Open d’Australie. Hier en fin d’après-midi, l’Anduzien a renoué avec le succès en battant son compatriote Luca Van Assche (7-5, 7-5) lors de son entrée en lice au tournoi ATP de Marseille. Un Open 13 où le Gardois (60e mondial) a l’occasion de briller après les échecs à Rotterdam et à Montpellier. Il affrontera demain le vainqueur du duel entre Geoffrey Blancaneaux, un autre Français et Maxime Cressy. Benjamin Bonzi est aussi engagé sur le double avec Arthur Rinderknech.