En face du collège, la municipalité a prévu d'implanter, avec l'aide de l'État, un stade synthétique pour 2020.

Classé QPV (Quartier politique de la Ville), le quartier du Mas de Mingue est l’un des quartiers populaires de l’est nîmois. Construit dans les années 60, ces immeubles servaient principalement à accueillir des rapatriés. Aujourd’hui, ce secteur de 3 000 habitants (contre 7 000 personnes pour le Chemin-Bas) est en pleine mutation. Une mutation lente, la rénovation urbaine étant l'affaire de plusieurs années. 

Équipement financé à 60% par l'État

À la rentrée 2019, le conseil départemental a inauguré le nouveau collège Ada-Lovelace, à deux pas des nouveaux logements du Mas de Teste. En face de l’établissement, un terrain vague situé près du cadereau, accueillera prochainement un nouveau stade synthétique. « Il sera financé à 60% par l’État dans le cadre des subventions accordées aux quartiers politique de la Ville », indique Laurent Burgoa, adjoint "Les Républicains" à la ville de Nîmes, en charge de la rénovation urbaine.

D’un montant total de 733 000 euros, l’équipement verra le jour en 2020. « Ce sera également un signe du démarrage des travaux de l’Anru 2 (Agence nationale pour la rénovation urbaine) », poursuit Laurent Burgoa. Pour la première fois, le quartier du Mas de Mingue bénéficie d’un programme de rénovation urbaine comprenant la destruction de 250 logements, la réhabilitation de 60 appartements et la reconstruction de 49 logements sociaux. L’enveloppe globale avoisine les 79 millions d’euros.

Coralie Mollaret

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