À 61 ans, Jean-Marc Nakas, retraité et ancien chef du service sécurité du réseau de transport urbain de Nîmes, se présente aux élections municipales de Saint-Bonnet-du-Gard en tête de la liste sans étiquette « Élan citoyen ».

Élu en 2014 dans la majorité, il fait partie de ceux qui ont démissionné en 2016 pour dénoncer « une politique villageoise qui ne nous convenait pas et qui était dans l’immobilisme et le clientélisme. » Il monte sa liste, mais échoue à battre la majorité sortante. Il faut dire que trois listes étaient sur la ligne de départ.

Entre-temps, Sandrine Péridier a passé la main à son premier adjoint Jean-Marie Moulin, qui se revendique du Rassemblement national (RN). Jean-Marc Nakas insiste sur le fait que sa liste à lui est « sans étiquette » : « la politique je la laisse de côté, il faut s’intéresser à la commune. » Une commune d’un peu moins de 900 habitants qu’il compte « redynamiser » : « Les commerces de proximité ont fermé, nous voulons en faire revenir, nous voulons développer et embellir la commune. »

Le candidat veut également travailler sur la sécurité routière, le village étant traversé par une route nationale très fréquentée, et compte « établir un trait d’union entre les différents secteurs, car notre village devient un village dortoir. » Lui compte « amener les gens à se rencontrer. » « De nombreux domaines tels que la sécurité, les commerces, le cadre de vie, nos jeunes, nos aînés, et autres sujets nécessitent de véritables nouvelles impulsions », résume-t-il.

Jean-Marc Nakas souhaite également « rompre l’isolement de la commune tout en gardant l’identité du village », et « rétablir un climat de confiance avec la Communauté de communes du Pont du Gard. » La démocratie participative fait aussi partie du programme du candidat.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com