NÎMES Viol au parloir de la maison d'arrêt : la mère de la fillette demande sa libération
La chambre d’instruction de la cour d’appel de Nîmes étudie la demande de remise en liberté de Carine Boluda, ce mercredi 30 mars 2022 en fin de matinée.
Condamnée à 15 ans de réclusion criminelle, le 27 janvier dernier, pour complicité de viol sur sa fille Justine, la mère de famille avait fait appel de son jugement, le 4 février, à la suite de l'appel de son compagnon Raymond Adam. L’ancien maître-nageur et pompier avait lui été condamné en première instance à 30 ans d’emprisonnement, avec une période de sûreté de 20 ans.
Il est accusé d’avoir violé sa belle-fille Justine, entre l’âge de 7 et 12 ans, à leur domicile, puis à de nombreuses reprises au parloir de la maison d’arrêt de Nîmes à partir de ses 13 ans. À l’audience, la mère de 52 ans fait notamment valoir que sa fille a commencé à lui pardonner, en lui écrivant, à la maison d’arrêt, une lettre expliquant avoir compris que sa mère « avait été manipulée » par son beau-père, indique son avocate Annélie Deschamps.
Pierre Havez