Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 25.04.2021 - anthony-maurin - 2 min  - vu 1676 fois

NÎMES Le problème du logement étudiants se résout peu à peu

320 logements étudiants sont en cours de construction à Saint-Césaire, près des lycées Raimu et Darboux, pour une ouverture en septembre 2022.
À gauche le lycée Gaston Darboux, à droite le lycée Jules Raimu (Photo Ville de Nîmes)

La Ville a facilité cette opération en vendant au CROUS le terrain pour l'euro symbolique, tout comme elle l'avait déjà fait pour les résidences de la place Levi Strauus à Hoche et celle de la rue Clérisseau. Les travaux ont commencé cet automne et d'ici un mois et demi, le gros oeuvre sera déjà terminé.

" Cette opération vient consolider la création d’un campus à l’ouest de la ville, dans un secteur qui regroupe de nombreux établissements : IUT, lycées professionnels, institut Vatel, Maison des Compagnons…. sans oublier la faculté de médecine qui se dédouble " explique Frédéric Escojido, conseiller délégué à l’enseignement supérieur, à l’université et à la ville connectée.

La construction de 320 logements étudiants sur la colline de Saint-Césaire, qui a démarré cet automne, est en réalité une relocalisation de la résidence Matisse de Pissevin qui a vocation à être démolie en 2023 dans le cadre du projet de rénovation urbaine et de son ORCOD-IN. A terme, elle sera remplacée par un programme immobilier. Ce projet est intégré au traitement de l’ensemble des copropriétés de Pissevin actuellement à l’étude.

Maître d’œuvre, le Crous Montpellier a missionné pour 25 millions d'euros l’agence nîmoise A+ Architecture pour cette réalisation qui prévoit un accueil moderne. 380 étudiants y seront accueillis, en studio individuel ou en colocation, pour un loyer inférieur à 300 euros toutes charges comprises (eau, électricité, internet…). Une salle polyvalente, une salle de sport, un garage et atelier de réparation vélo, un parking de 135 places, des bornes de recharges électriques sont au programme.

Le projet d’origine a d'autre part été revu pour réduire l’impact visuel. 25 000 mètres cubes de roches extraites sur place pour la construction ont été concassées et seront réemployées en gabions pour un impact carbone réduit. Le maximum d'arbres prééxistant a été conservé et la Ville a planté, en compensation des quelques arbres supprimés, des oliviers sur la colline pour un montant de 20 000 euros.

Anthony Maurin

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