Ayant obtenu satisfaction sur deux nouveaux postes alors qu'ils en demandent quatre, les agents hospitaliers des urgences du CHU de Nîmes ont de nouveau fait grève à l'entrée de l'hôpital ce jeudi matin. 

Une semaine après avoir manifesté leur mécontentement, les agents des urgences et du service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR) du CHU de Nîmes ont de nouveau fait grève ce jeudi matin. Une vingtaine de personnes était rassemblée à l'entrée principale de l'hôpital. En une semaine, des négociations ont eu lieu entre la direction et les représentants syndicaux mais le personnel n'a pas eu satisfaction sur toutes ses requêtes.

Quatre postes supplémentaires sont réclamés au service des urgences. "On a obtenu un infirmier d'accueil de jour pour un CDD de trois mois. Mais il faut encore trouver la personne", résume Audrey Solignac, secrétaire santé Gard FO. Un aide-soignant pour gérer la zone d'attente hospitalière devrait également arriver. Mais pour qu'il puisse travailler dans de meilleures conditions les agents souhaitent obtenir un infirmier de nuit et un autre pour la partie haute densité virale qui prend en charge les patients atteints du covid.

Un complément de personnel pour répondre au flux de patients et éviter des drames. "On a l'exemple d'un patient qui est resté quasiment 24h sur un brancard et le temps de trouver un lit il est décédé tout seul", poursuit la syndicaliste. Cette dernière accompagnée de collègues doit rencontrer dans l'après-midi Éric Dupeyron, le directeur général adjoint du CHU.

Un dépôt de préavis de grève a été effectué pour mardi prochain, le 13 octobre. "Sauf si d'ici là on obtient ce que l'on veut, on lâchera. En tout cas, on encore vu le soutien de la population ce matin avec des personnes qui nous disent bravo", conclut l'aide-soignante.