Publié il y a 1 an - Mise à jour le 03.05.2023 - Marie Meunier - 2 min  - vu 783 fois

VILLENEUVE-LEZ-AVIGNON Les "Poneys de Delphine" ont besoin d'aide après une attaque de fouine et de renard

aux poneys de delphine villeneuve

Les poneys, ânes et chèvres vont bien mais les animaux plus petits ont péri après une attaque de fouine et de renard. 

- photo "Aux poneys de Delphine"

Il y a une quinzaine de jours, la mini-ferme des "Poneys de Delphine" a subi consécutivement une attaque de fouine et de renard. Douze animaux, notamment des cochons d'Inde, un dindon, des poules, des canards et des faisans sont morts. 

Le coup est dur pour l'association villeneuvoise. "Ça fait mal au coeur. Il ne nous reste plus grand-chose : que les moutons, le gros cochon, les chèvres, les tortues et quelques poules. On a aussi un petit lapin que l'on ramène à la maison tous les soirs", énumère Delphine Guenault, la fondatrice de ce lieu installé au coeur de la plaine de l'Abbaye et qui regroupe à la fois les poneys, l'association La Li-Anne qui propose de la médiation avec les ânes et la mini-ferme de Léonore. Ce sont les pensionnaires de cette dernière qui ont subi les attaques. 

"On sait que c'est une fouine car les animaux ont tous été décapités. Le lendemain, un renard est aussi venu en creusant un gros trou sous les grilles", explique-t-elle. Elle souhaite maintenant faire des travaux pour sécuriser les animaux des prédateurs : "On va couler une dalle béton surmontée de grillages pour qu'ils ne puissent pas rentrer. On a estimé le coût des travaux entre 1 000 et 1 500 €." Le problème, c'est que les comptes de l'association sont à sec. 

"Il y a déjà une belle chaîne de solidarité qui s'est créée, ça fait chaud au coeur"

Une cagnotte a alors été lancée pour aider les "Poneys de Delphine" à mener à bien le chantier et à repeupler sa basse-cour. "On a déjà reçu plus de 500 €. Des personnes nous ont aussi fait don de tôles. Il y a déjà une belle chaîne de solidarité qui s'est créée, ça fait chaud au coeur", exprime Delphine Guenault. Si les dons le permettent, elle souhaite aussi terminer les boxes pour que les poneys dorment à l'abri l'hiver. 

Malgré la férocité des attaques, la fondatrice ne veut pas baisser les bras : "Nous ne sommes que des bénévoles passionnés et nous voulons faire plaisir aux enfants. On ne veut vraiment pas que ça s'arrête." Cela fait un peu plus de dix ans que les "Poneys de Delphine" existent. Chaque semaine, des enfants viennent faire des balades à poney ou découvrir les animaux de la mini-ferme. "Certains surmontent leur peur car ils n'ont jamais vu d'animaux avant. D'autres viennent s'amuser quelques heures", rappelle Delphine Guenault. 

Pour accéder à la cagnotte en ligne, vous pouvez cliquer ici

Marie Meunier

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