Publié il y a 6 jours - Mise à jour le 24.06.2024 - Camille Graizzaro - 2 min  - vu 2739 fois

FESTIVAL DE NÎMES Grand Corps Malade fait arènes combles

Ça fait bientôt 20 ans qu'on s'est rencontrés, on a noué une relation bizarre
Dans vos oreilles et vos maisons, j'suis entré, j'vous ai raconté mes histoires

- Reflets, Grand Corps Malade

- C. Graizzaro

Hier soir, c'était au tour du slameur Grand Corps Malade d’occuper les planches de la scène des arènes de Nîmes. Précédé de la violoniste Camille Berthollet (sans sa soeur Julie qui était souffrante), il a réussi à captiver son public malgré l’absence de places debout même en fosse.

Les arènes de Nîmes étaient bien remplies hier soir et pour cause! Le slameur Grand Corps Malade était la tête d’affiche de la soirée. Échappant à la pluie de la veille, le concert s’est déroulé sans encombre pour le plus grand bonheur des spectateurs.

En première partie étaient programmées les violonistes Camille et Julie Berthollet… seule Camille, accompagnée de ses deux musiciens Vincent Forestier et Maxime Ferraud, se produira sur scène, Julie ayant été annoncée souffrante quelques minutes seulement avant le concert.

Camille Berthollet, très expressive sur scène, et très complice avec ses musiciens malgré l'absence de sa soeur Julie. • C. Graizzaro

Ce dernier débute avec un medley des œuvres de Vivaldi, et se poursuit avec des thèmes connus comme Alleluia ou Bella Ciao (tous deux repris en chœur par le public), ou le ô combien approprié thème de Gladiator.

Grand Corps Malade a ensuite pris le devant de la scène, avec J’ai vu de la lumière, suivi de La sagesse sur la thématique du temps qui passe. “Je vous cache pas que j’ai atteint un âge où j’aime bien rentrer tôt chez moi. Petite couverture sur les genoux, petite soupe aux lentilles… Et parfois je me fais une dinguerie, je me fais un petit replay des “Chiffres et des lettres”!

Mais non, j'suis pas vieux, appelle ça d'la sagesse J'ai encore de beaux rêves, mais j'ai plus les bonnes réf' - La sagesse, Grand Corps Malade • C. Graizzaro

Après quelques chansons, dont son célèbre ode à Saint Denis, l'artiste a testé les compétences rythmiques du public “Je sépare le les Arènes de Nîmes en deux moi, je suis comme ça!” Odes aussi à la musique, à l’amour sans religion ni frontières avec Roméo kiffe Juliette, Grand Corps Malade enchaîne les titres devant son public captivé. Un écran derrière lui illustre ses textes sans pour autant distraire de ce qu'il se passe sur scène.

Les changements climatiques ont été tellement violents Que les écosystèmes n'ont pas eu le temps d's'adapter - 2083, Grand Corps Malade • C. Graizzaro

Il dévoile ici et là quelques coulisses sur ses chansons : « C’est difficile d'écrire une chanson d’amour. Mais une fois qu’elle est faite, il faut qu’elle passe l'épreuve ultime: qu’elle plaise à ta meuf. Bah oui sinon, ça sert à rien, c'est un coup d'épée dans l’eau ! ». Il a aussi profité de l’occasion pour appeler au vote dimanche prochain, ou pour alerter sur l’urgence climatique.

Dans les Arènes de Nîmes j'ai vu de la lumière, alors je suis entré • C. Graizzaro

C'était la première fois pour Grand Corps Malade dans les Arènes. Mais à en croire la réaction enthousiaste du public à la fin du concert - il s’est rué devant la scène pour la dernière chanson à l’invitation du chanteur pour enfin danser au son du Reflet -, c'était une première fois réussie. « J’étais très fier que vous soyez mon reflet ce soir ». Grand Corps Malade repars pour la suite de sa tournée estivale, prochaine date dans le sud de la France : le 23 juillet à Martigues - et bonne nouvelle, il reste encore quelques places.

Camille Graizzaro

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