Publié il y a 9 h - Mise à jour le 26.09.2024 - Coralie Mollaret - 2 min  - vu 761 fois

ÉCONOMIE À côté de la prison, la zone d’activité « Nîmes sud » créée

L'ancienne base Oc'Via accueillera la nouvelle maison d'arrêt du Gard ainsi qu’une zone d’activité économique

L'ancienne base Oc'Via accueillera la nouvelle maison d'arrêt du Gard ainsi qu’une zone d’activité économique 

- droits réservés

Les élus de Nîmes métropole ont acté la création d’une nouvelle zone d’activité économique de 18 hectares. Elle se situe à côté de la future deuxième prison de Nîmes. 

Créer de nouvelles zones d’activités pour les intercommunalités, chargées du développement économique, est un véritable casse-tête. Les lois protégeant la biodiversité et l’environnement ont mis un coup d’arrêt à l’urbanisation des sols, pourtant créateur d’emplois. Difficile de faire cohabiter ces deux impératifs sociétaux. Toutefois, à Nîmes, l’annonce de la création d’une deuxième prison sur l’ancienne base d’Oc’Via, a permis au président de l’Agglo, Franck Proust, de créer une zone d’activité. 

Un foncier économique de 18 hectares 

Après moult échanges, parfois oppositions, avec les services de l’État, les contours de celle dernière, baptisée Nîmes sud, sont moins flous. Lundi, en conseil communautaire, les élus ont acté sa création. « Ce sont au total 18 hectares libérés pour du foncier économique », a expliqué Jean-Christophe Grégoire, vice-président chargé de l'Aménagement des zones d'activités à l'Agglo. Président de l’association TPNA (Tous pour Nîmes et son agglomération) - qui avait soutenu la candidature de Jean-Paul Boré aux municipales -, leurs militants étaient attachés à l'emergence d’une plateforme de fret, profitant ainsi de la voie ferrée reliant Saint-Césaire au Grau-du-Roi. 

La prison, elle, devrait « se positionner au centre du terrain sur 20 hectares ». Enfin, au nord, pas moins de 40 hectares ont été réservés à l’outarde canepetière, « une volaille qui s’est taillée part du lion », ironise Jean-Christophe Grégoire. Il n'empêche, « cette zone permettra la création de 300 emplois. Il faut maintenant acheter les parcelles et procéder à quelques ajustements des plans locaux d’urbanisme ». Son annonce est reprise par Franck Proust : « On nous annonce plutôt 500 à 600 emplois pour le développement économique et 400 à 500 emplois pour la prison ». Qui dit vrai ? 

Une entreprise déjà intéressée 

Selon le président, l'Agglo est en contact avec « une entreprise déjà intéressée pour de la logistique industrielle ». L’élue d’opposition PS du groupe La Gauche Unie,Corinne Giacometti, a demandé si, au regard de l’arrivée d’un nouveau Gouvernement, mais aussi de la situation budgétaire française, la construction de la prison allait-elle se concrétiser. « Je ne vois pas pourquoi elle ne se ferait pas... Nous avons encore eu une réunion, la semaine dernière, avec les services de l’administration pénitentiaire », a répondu Franck Proust. Contrairement à Saint-Thomas, le président préfère croire ce qu’il entend… Moins ce qu’il voit. 

Coralie Mollaret

Economie

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio