Rarement la file d'attente pour pénétrer dans le parc des expositions de Méjannes-les-Alès avait été aussi longue un vendredi matin à l'ouverture du Miam ! Dans des proportions impressionnantes, l'affluence est déjà au rendez-vous en cette matinée d'inauguration de la 30e édition du salon de la gastronomie et des produits du terroir créé par la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) du Gard. 

En fin de matinée, son président Éric Giraudier a introduit une "inauguration particulière", marquant le "trentième anniversaire" de ce Miam qui "joue le jeu de la qualité et de la proximité". Dans les yeux du dernier nommé, il est "une vitrine de ce qui se fait de mieux en matière de métiers de bouche" grâce à la présence de plus de 140 exposants - un record ! - "rigoureusement sélectionnés".

"Beaucoup" d'entre eux sont labellisés "Militants du goût ou primés Gard Gourmand". Mais s'il se veut "convivial", ce salon rime aussi avec commerce puisqu'un chiffre d'affaires de l'ordre de 800 000 euros est réalisé au cours du week-end - le salon durant jusqu'à lundi -. Pendant quatre jours, Tahiti, "la plus grande île de Polynésie" et destination culinaire choisie par les organisateurs pour succéder à la Sicile livrera tous ses secrets.

"Maeva et manava", a lancé Tamatoa Murat au moment des discours inauguraux. En usant de cette formule polynésienne synonyme de message de bienvenue, l'Alésien, membre-fondateur de la fondation Pacifique France, promettait de "donner du soleil pendant quatre jours" aux visiteurs du Miam, tout en les invitant à déguster sans modération les spécialités de son île natale, dont l'ia ota.

Le parrain Sébastien Rath s'est présenté comme "un garçon comblé" en ce jour qu'il "attendait". "Mon papa aurait été très heureux de voir l’ascension que l’on est en train de faire avec mon épouse", a conclu le chef du restaurant le Saint-Hilaire en guise d'hommage. Lui succédant au micro, le président d'Alès Agglomération Christophe Rivenq a parlé du Miam comme "quelque chose d’économiquement important", tout en insistant sur "l'intérêt humain" qu'il revêt dans "la période stressante que nous vivons".