GARD La CCI présente ses vœux
Éric Giraudier, président de la CCI, a réuni élu et adhérents à la Smac Paloma pour les derniers vœux de la saison.
Derniers vœux de l’année pour la Chambre de commerce et d’industrie du Gard. Des vœux dans la salle club, la salle rouge de Paloma. Des vœux verts comme l’espoir dans une salle rouge comme une alerte. La CCI a vécu une dernière décennie compliquée avec des affaires et une réorganisation totale de la chambre consulaire. Maintenant et avec l’avènement de la Maison de l’entreprise (MDE) dont le chantier se poursuit sur le périph' nîmois, c’est une nouvelle ère qui se profile.
Les élus en ont conscience, 2024 marque un nouveau départ. Si le « dry january » était à la mode, les vœux de la CCI avaient lieu le 31. « Pour ceux qui l’on fait je les libère de leurs obligations. Moi, c’est pas mon truc ! », entame le président sur le ton de la boutade.
L’année dernière, Éric Giraudier avait réuni tout le monde dans l’historique hôtel consulaire de la rue de la République pour une ultime cérémonie sur place et, l’année prochaine, il compte bien faire ses vœux dans les murs de la nouvelle MDE.
Après une longue liste des personnalités, élus, autorités et amis en présence, le président débute. « Engager une nouvelle année c’est tourner une page et en écrire une nouvelle. Partageons ce soir un message optimiste pour la paix dans le monde et une économie meilleure pour nos entreprises. Il faut travailler en collectif pour que la reprise économique soit la meilleure possible. Si les entreprises sont les variables d’ajustement, ça n’ira pas. Il faut donner aux chefs d’entreprise les moyens d’être au rendez-vous et de pouvoir travailler dans la sérénité en assouplissant les règlementations et en allégeant les charges sociales sans oublier de simplifier les normes. »
Pour le président de la CCI30, le poids de la bureaucratie pèse trop lourd pour les épaules des entreprises et enraye le modèle de redistribution. Mais Éric Giraudier poursuit : « Nos élus locaux répondent présent. Quand la volonté politique est présente tout est possible. La réindustrialisation est maintenant dans un schéma schizophrénique… Nous devons retrouver la souveraineté alimentaire car nous marchons sur la tête et l’État crée des inégalités sociales très fortes. Nous soutenons les agriculteurs, mais sachez que 86 % des entreprises gardoises sont des TPE dont le chef d’entreprise perçoit à peine plus que le Smic pour 70 heures par semaines ! Ce combat, urgent, est à mener ! »
Selon lui, on compte 7 000 nouveaux entrepreneurs dans le Gard pour 3 200 nouvelles entreprises. Des vies à prendre en compte, des enjeux forts et des lignes de conduite à tenir. Partenaire incontournable pour ce type de sociétés, la CCI ne se cache pas. « Nos experts peuvent vous accompagner dans vos projets, ils sont là pour vous défendre et pour vous protéger. L’intelligence artificielle peut aussi vous aider dans certains domaines. Nous, nous voulons fédérer car nous sommes des facilitateurs qui révèlent l’attractivité du territoire. »