Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 13.06.2022 - thierry-allard - 2 min  - vu 1035 fois

LA CAPELLE-ET-MASMOLÈNE Avec ses aménagements, l’étang se fait plus accueillant

L'étang de la Capelle-et-Masmolène a été récemment doté d'un ponton (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Le maire de la Capelle-et-Masmolène, Xavier Gayte, et le président de la CCPU, Fabrice Verdier (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

On ne le sait pas toujours, mais avec ses 60 hectares de zone humide, l’étang de la Capelle-et-Masmolène représente « la plus grande étendue d’eau douce du Gard après la Petite-Camargue », s’enorgueillit le maire, Xavier Gayte. 

L’étang est classé Natura 2000, et est ouvert au public. Un public de mieux en mieux accueilli : il y a quelques années, la Communauté de communes du Pays d’Uzès a mis en place des aménagements sur place, avec notamment un ponton permettant de se rendre au milieu de l’étang et un observatoire, pour 260 000 euros, cofinancés par le Département et les fonds européens. 

« Puis il y a eu une deuxième tranche, avec l’aménagement de toilettes accessibles aux personnes à mobilité réduite auxquelles nous allons rajouter une table à langer, dans l’idée de permettre la visite du site dans des bonnes conditions », explique le président de la CCPU Fabrice Verdier. Des tables de pique-nique ont aussi été installées dans la même optique. 

Désormais, place à la troisième phase, l’aménagement d’une boucle de randonnée autour de l’étang. « La commune a fait les acquisitions foncières, nous le ferons en 2023 », précise le président de la CCPU. De quoi rendre encore plus accueillant « l’oasis de la garrigue », comme l’appelle Xavier Gayte, amoureux des lieux, de leur faune et de leur flore spécifique, proche de celle observée en Camargue. On y retrouve notamment sept espèces de hérons, et, tout à côté, un élevage de taureaux. « Il y a aussi ici une activité agricole et économique », note le maire. 

Une zone humide unique, et fragile, soumise à d’importantes variations d’eau, et à une nature qui, par le truchement de forêts de peupliers et de chênes et de roseaux, tend à combler l’étang. Le site est donc régi par un plan de gestion. « Une des orientations est de retrouver des prairies en gagnant sur la roselière, et à terme nous cherchons des exploitants agricoles pour ces prairies », explique Xavier Gayte. 

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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