ÉDITORIAL Simon Casas, un dernier tour de piste validé par le tribunal

Simon Casas avec le maire de Nîmes
- Photo Anthony MaurinCette décision du tribunal laisse donc le champ libre à la nouvelle équipe constituée autour de l'ancien matador français.
Enfin un rayon de soleil pour Jean-Paul Fournier qui ne doit pas passer que des bonnes journées en ce moment avec sa majorité qui se fissure à quelques mois des échéances municipales de 2026. Hier, le tribunal administratif nîmois a tranché : les équipes du maire de Nîmes ont parfaitement respecté la procédure de marché public en ce qui concerne la délégation de service public tauromachie. C'est un soulagement, mais aussi la reconnaissance d'une procédure qui a respecté chacun des candidats. Bien sûr, les concurrents, légitimement déçus par le résultat d'un appel d'offres, avaient parfaitement le droit de demander au juge des référés de vérifier si tout avait été réalisé dans les règles de l'art. D'autant que les victoires successives depuis plus de 20 ans de Simon Casas à la tête des arènes de Nîmes avaient fini par les convaincre, sans véritable preuve, d'un avantage certain pour l'empresa nîmois. Parallèlement aux mêmes doutes distillés par d'autres chez des confrères à Béziers ou Arles. Pas de doute en tout cas ici selon le tribunal nîmois. Ni trouble manifeste. Ni volonté de favoriser qui que ce soit. Ni aucune irrégularité. La légende, qui voudrait laisser penser que tout cela était arrangé entre amis, est donc fausse. Et surtout injuste pour tous les membres de la commission d'appel d'offres qui n'ont pas manqué de passer un temps fou à comparer les offres. À juger de la pertinence des propositions eu égard à la place centrale de Nîmes dans la tauromachie. À recevoir chacun des candidats dans différents rounds. Pourquoi imaginer le contraire ? Pourquoi laisser penser que tout cela était comédie ? Est-ce qu'il est possible que la décision ait pu être prise en toute indépendance et honnêteté ? Et que le choix de la SAS Simon Casas était le plus évident à l'issue de la compétition ? Cette décision du tribunal laisse donc le champ libre à la nouvelle équipe constituée autour de l'ancien matador français. Jusqu'en 2028. Simon Casas avec Gilles Vangelisti, Hadrien Poujol, Robert Pilés et Denis Allegrini vont devoir maintenant s'atteler à la tâche. Et pour la star nîmoise de la tauromachie, conserver sa main de maître durant quatre longues années pour proposer les plus grandes affiches aux aficionados nîmois... Avant de tirer peut-être définitivement le rideau !
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