Charlottes sur la tête, sur-chaussures et combinaison vinyle, le sous-préfet d'Alès, Jean Rampon, et un agent de la direction de protection des populations, Yannick Vauthier, effectuaient leur tournée d'inspection ce jeudi matin. En commençant par un commerce bien installé, l'Atelier de Marie, qui trône depuis 23 ans sur la place Gabriel-Péri. Une petite demi-heure, plus tard, l'agent de l'État donne ses quelques écarts à corriger, qui ne sont que des remarques qu'à la marge. 

"On regarde avant tout que les températures soient conformes, explique Yannick Vauthier. On a toute une grille qui permet de vérifier le contrôle, concernant le nettoyage, la désinfection, la chaîne du froid, l'entretien et le matériel. Tout ce qui concerne l'hygiène et la santé alimentaire." Pour sa deuxième feria d'Alès, Yannick Vauthier constate des comportements "très variable selon les établissements" mais généralement "une bonne pratique sanitaire".

"L'an dernier, nous avons effectué des remarques avec des mises en demeure. Mais pas de fermeture", relate Jean Rampon. Pour autant, Yannick Vauthier affirme "ne pas avoir de tolérance particulière sur le denrées au cours de la feria. En revanche, je serai plus permissif sur sur les denrées, par terre, en chambre froide, que sur celles par terre dans la rue dans une bodega." Six contrôles étaient prévus ce jeudi matin, "mais ma collègue viendra demain et je reviendrai dimanche". D'autant que l'un des plats au coeur de la feria est aussi l'un des plus regardés par les services de l'État : le riz de la paella "qui peut accueillir une bactérie. Soit on fait passer la paella de 66 à moins 10 degrés en une heure et demie, soit on la maintient autour de 63°". Une recommandation quer l'agent comptait rappeler, ce jeudi, aux bodegas visitées.