NÎMES EN FERIA Le « geste de dédicace » de Claude Sérillon à la Ville
L'ancien journaliste de France 2, Claude Sérillon, a prononcé le brindis, ce jeudi aux Jardins de la Fontaine.
Ce jeudi, le traditionnel brindis aux Jardins de la Fontaine a marqué, en quelque sorte, l’ouverture de la feria nîmoise. Il s’agit d’une déclaration d’amour à Nîmes, prononcée par une personnalité. Cette fois, c'est l’ancien présentateur du JT d’Antenne 2 puis de France 2, Claude Sérillon, qui a accepté l’exercice. « Une ville où l’on n'a jamais vécu, habité, demeure une inconnue, une offrande », démarre celui dont la première venue en terre gardoise remonte aux terribles inondations de 1988.
Citant l’œuvre de son compatriote nantais, Julien Gracq, auteur de La forme d’une ville, Claude Sérillon explique que l'auteur s'est attaché « à ce qu’il voit, ce qu’il ressent ». Que ressent-il alors à Nîmes ? « Je sais que l’histoire est complexe, les gens portent des richesses et des secrets, des cultures et des batailles parfois cruelles ». Sans omettre de rappeler « qu’ici comme ailleurs, la rubrique faits divers semble ne jamais cesser ».
Notre ville est donc faite de « géométries parfaites, de droites et de courbes jamais figées ». Notre ville est donc une « une leçon d’histoire et de géographie ». Mais gare à ceux qui prétendent que notre ville a un « passé merveilleux : la grandeur romaine dissimulait de la détresse des pauvretés, des injustices sanglantes… ». Nîmes est alors « imparfaite, confuse, créative et contradictoire ». C’est sans doute ce qui la rend si belle et désirable.