Publié il y a 8 mois - Mise à jour le 07.03.2024 - Camille Graizzaro - 2 min  - vu 1010 fois

BEAUCAIRE Pas de note sur les bulletins : une grève d’un nouveau genre au collège Vigne

Les classes de niveau sont loin de faire l’unanimité auprès du corps enseignant. Afin d’alerter les parents sur les implications de la réforme du « Choc des savoirs », ceux du collège Vigne à Beaucaire ont décidé de faire une grève pas comme les autres.

Connaissez-vous la réforme du « Choc des savoirs » ? Il s’agit d’un ensemble de textes mis en place par Gabriel Attal en 2023, alors qu’il était ministre de l’Éducation nationale. Ces mesures, qui prendront normalement effet à la rentrée scolaire 2024, ont pour but de « mieux soutenir les professeurs pour mener la bataille des savoirs, d’adapter l’organisation des enseignements aux besoins de chaque élève, et de rehausser le niveau d’exigence et d’ambition pour tous les élèves », selon le site education.gouv.fr. L’objectif de ces mesures étant de rehausser le niveau scolaire français, en passant notamment par des nouveaux programmes, ou encore des classes de niveau.

C’est après ces dernières qu’en ont les enseignants du collège Vigne à Beaucaire. Ces derniers dénoncent l’impact qu’une telle mesure aurait sur les enfants (dommages sur l’estime de soi, appauvrissement de l’offre culturelle…), mais également de l’absence de faisabilité d’un tel changement, faute de locaux ou de professeurs disponibles. Après avoir tenté une grève conventionnelle qui n’a, selon eux, rien donné, les enseignants ont décidé de tenter une grève d’un nouveau genre : la grève administrative.

Pas de note sur les bulletins

Démission de leurs postes de professeurs principaux, coefficient zéro sur les notes pour qu’elles n’apparaissent pas sur les bulletins du second trimestre… Les professeurs du collège Vigne tentent le tout pour le tout pour se faire entendre. « Nous n’avons pas de tracteurs mais nous voulons rendre visible notre inquiétude », annonce le tract qu’ils ont prévu de distribuer aux parents d’élèves du collège et des écoles primaires. Les professeurs se veulent toutefois rassurants : si ces mesures affectaient leur institution, elles n’auraient que peu d’impact sur les élèves et leurs parents qui auront toujours accès aux notes, et qui recevront des explications de la part des enseignants.

Camille Graizzaro

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