POUZILHAC Une nouvelle salle pour accueillir les événements du village
Ce samedi, les Pouzilhacoises et Pouzilhacois ont été nombreux à venir fêter l’inauguration de leur nouvelle salle municipale, l’Amista, dix ans après la création du projet.
C’est sous un soleil très attendu que s’est déroulée, samedi dernier, l’inauguration de la nouvelle salle municipale de Pouzilhac, l’Amista, ce qui signifie « amitié » en provençal. Et pour cause, Thierry Astier, maire de Pouzilhac, l’affirme : « Cette place est le symbole du bien vivre ensemble et de la mixité sociale. C’est aussi un point de rencontre intergénérationnel. » Il est vrai que l’endroit est agréable : la place arborée et la petite salle aux couleurs chaudes invitent au partage et aux festivités (de petite taille).
Le projet date un peu : le terrain a été acheté en 2014, alors qu’il s’y trouvait les anciennes dépendances du château. Ces dernières, délabrées, ont été rasées, pour faire place nette au nouveau projet qu’était l’Amista, dont les travaux ont effectivement commencé en 2019. « Je vous concède que la durée des travaux s’est pas mal éternisée. Et puisqu’on n’a pas le droit de mentir, je vous avoue que par moments, par lassitude, nous avons parfois un peu baissé les bras. C’est un peu fatigant de toujours se battre et de ne pas avancer. »
Il faut dire que la construction de l’Amista a connu quelques mésaventures : la crise covid d’abord, puis des délais concernant les travaux annexes (mais nécessaires) comme la réfection des voiries ou l’enfouissement de réseaux électriques. En tout, ce sont 776 000 euros qui ont été investis, subventionnés à hauteur de 247 000 euros. La salle seule a coûté 450 000 euros, et a été subventionnée à hauteur de 100 000 euros par la Région, et 45 000 euros par la Communauté de communes du Pont du Gard (CCPG).
Pierre Prat, président de la CCPG, entouré de ses vice-présidents Didier Gilles, Olivier Sauzet, Philippe Marchesi et Laurence Trapier, n’a pas manqué de rappeler l’esthétique plaisante du bâtiment : « Quand on arrive, on dit « qu’est-ce que c’est beau ! », on ne s’imagine pas trouver un tel écrin quand on passe sur la route si on n’a pas la curiosité de rentrer dans le village. » Il a également profité de son temps de parole pour rappeler combien la CCPG est fière de venir en aide à ses communes : « Toutes les communes, petites et grandes, ont parfois besoin du concours d’une strate supérieure pour mener à bien ses projets. C’est pour cela qu’en 2024, nous leur avons distribué près de 7 millions d’euros.»
L’Amista sera dédiée à divers événements associatifs ou culturels, comme en témoignent l’exposition éphémère de tableaux d’artistes locaux, ou la présence de Pierre Laval et Corentin Berthonneau, musiciens pouzilhacois ou voisins et professeurs de musique à l’école de musique d’Aramon, venus animer les festivités. Un autre dispositif a été mis en place : la boîte à livres. Initiée par Victoria Jaquet-Rota, 15 ans, elle propose aux habitants d’y récupérer ou déposer librement livres, magazines et autres ouvrages.
Finalement, l’Amista sera un lieu qui appartiendra à ses habitants. Thierry Astier l’a d’ailleurs précisé dans son discours : « Elle sera à disposition de celles et ceux qui viendront y taper la belote l’hiver, ou s’y rafraîchir lors d’épisodes caniculaires. À nous, à vous d’investir ce lieu, de le faire vivre et d’y créer une ambiance chaleureuse. »