NÎMES Bastide prend soin du confort des monuments romains
Bastide Le Confort Médical souhaite poursuivre ses efforts envers la Fondation grâce à la signature d’une nouvelle convention de mécénat.
Depuis juin 2021, c’est l’ancien préfet du Gard Didier Lauga qui a repris les rênes de la Fondation internationale pour les monuments romains de Nîmes. Cette dernière œuvre pour la sauvegarde et la promotion des sites antiques prestigieux qu’abrite cette ville du Gard, joyaux architecturaux remarquablement bien conservés, mais qui nécessitent d’importants travaux de restauration, à l’instar du célèbre amphithéâtre.
La ville de Nîmes abrite en effet des vestiges prestigieux, témoins précieux de l’apogée de la civilisation romaine. Ce patrimoine exceptionnel a bénéficié d’une conservation remarquable à travers les siècles, mais il est continuellement menacé par des facteurs tels que la pollution, la fréquentation humaine ou les intempéries.
En 1994, la Fondation internationale pour les monuments romains voit le jour sous l’égide de la Fondation de France, suite à la dégradation importante des monuments par de violentes intempéries.
Depuis, elle mobilise les mécènes soucieux de la sauvegarde et de la promotion de ces sites prestigieux et fragiles. La fondation a ainsi soutenu la restauration des façades de la Maison Carrée et des travaux de préservation du Temple de Diane. C’est au tour de l’amphithéâtre de faire l’objet d’un ambitieux chantier de restauration. Nettoyer, réparer, reconstruire est un travail méticuleux et forcément coûteux car tout doit être fait dans le plus grand respect de l’histoire dont témoigne ce joyau architectural.
En pensant à l’avenir on bonifie cette belle histoire qu’est celle des arènes de Nîmes qui accueillent encore aujourd’hui, 2 000 ans plus tard, des manifestations culturelles et sportives en étant un haut lieu touristique de la région.
Maire de la ville, Jean-Paul Fournier est heureux de prolonger la collaboration avec Vincent Bastide et son groupe qui prend de l’ampleur mais qui n’oublie pas ses racines. « Je suis ravi de vous accueillir ici pour cette convention. Vincent, votre groupe prolonge et soutient pour une durée de cinq ans la Fondation. Sous l’impulsion de Mary Bourgade, élue en charge des Monuments, le chantier de restauration avance après une phase de sécurisation. Sans ce genre de soutien financier, tout cela n’aurait pas été possible. La Fondation a 30 ans et fait un travail exceptionnel. Merci pour Nîmes et les Nîmois d’aujourd’hui et de demain. »
Dans sa volonté de continuer à apporter son soutien à la restauration du patrimoine romain nîmois, l’entreprise Bastide Le Confort Médical renouvelle ainsi son engagement en tant que grand mécène auprès de la Fondation internationale pour les monuments romains de Nîmes.
Tout a commencé en 2015 quand le sénateur-maire Fournier invite Vincent Bastide à manger au Sénat. Il lui présente son plan d’action pour l’Unesco et le chef d’entreprise est emballé. « Les arguments m’ont convaincu et la démarche a été couronnée de succès ! Avec ce prolongement nous avons voulu assoir et conforter notre implication mais je tiens à remercier monsieur le maire car j’apprécie le quotidien de notre ville et je tenais à le dire publiquement. »
Membre fondateur depuis 2017, Bastide Le Confort Médical apporte un soutien significatif et continu dans les missions exercées par la Fondation Internationale pour les Monuments Romains de Nîmes, notamment dans le cadre du chantier de restauration des arènes de Nîmes. En 2023, la fondation a perçu quasi 45 000 euros de dons. Les particuliers donnent entre 150 et 200 euros, les entreprises environ 15 000 euros. Depuis les débuts de la fondation, on parle d’un million d’euros de dépenses injectées par ce biais dans les monuments nîmois.
« C’est un plaisir de vous revoir ! Cette fondation ne pourrait pas exister sans le maire et des entreprises comme la vôtre. J’aimerais que d’autres sociétés vous prennent en exemple et nous aident ! Aujourd’hui nous marquons le coup mais Bastide Médical est avec nous depuis longtemps et on ne parle pas suffisamment de cette société et de ce qu’elle fait pour les monuments nîmois », affirme Didier Lauga, ancien préfet du Gard et maintenant président de la fondation.
Didier Lauga rappelle deux faits. Le premier, la possible restauration en vue de la prochaine exposition temporaire de la mosaïque d’Achille trouvée lors de fouilles sur le Jean-Jaurès et jamais encore exposée. La fondation doit participer à cette restauration. Autre sujet, l’importance du chantier des arènes. « C’est le plus gros chantier sur un monument historique de France après celui de Notre-Dame de Paris ! Notre chantier est un travail de longue haleine qui ne concerne pas que les façades mais surtout l’étanchéité du monument. Il fallait travailler en urgence sur ce qui a fragilisé ce monument antique. »