ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine
Fournier, stop ou encore ? Le départ du directeur de cabinet annoncé cette semaine marque une nouvelle étape dans le troisième mandat de Jean-Paul Fournier à la tête de la Ville de Nîmes. Le "premier" collaborateur du maire, Jean-Albert Chieze, qui tira toutes les ficelles et la stratégie politique de l'homme fort de la droite nîmoise a décidé de prendre le large. Son travail fut efficace si l'on regarde les trois victoires historiques de Jean-Paul Fournier en 2001, 2008 et 2014. Mais pour beaucoup, son voyage sans retour à Nice est un soulagement tant son autorité et sa défiance vis-à-vis des élus (en particulier) ont, à de très nombreuses occasions, été mal vécues. Depuis, les bruits les plus fous courent dans l'Ecusson. Certains évoquant même le départ de l'édile de Nîmes après l'été, quand le musée de la Romanité aura ouvert et que l'inscription à l'Unesco sera connue. D'autres échafaudent une fin de mandat tonitruante avec une nouvelle équipe plus jeune et plus ambitieuse à ses côtés. Objectif : développer de nouveaux projets et mettre davantage en lumière les belles réalisations de ces dernières années. La certitude d'aujourd'hui : Jean-Paul Fournier ne fermera pas la porte aussi simplement à plusieurs décennies dans la vie politique. Même affaibli par la maladie, il reste un monstre politique qui veut peser sur les prochaines municipales en 2020. Présent ou pas sur la ligne de départ, ses décisions impacteront l'élection. Mais peut-être encore plus s'il renonce en ouvrant le spectre de sa succession. Franck Proust, son premier adjoint, Laurent Burgoa, fidèle parmi les fidèles, Julien Plantier, le jeune et sémillant président de groupe, et Richard Tibérino, le Monsieur Sécurité qui n’entend pas laisser passer son tour. Et tous les autres, Richard Flandin, Marc Taulelle, Chantal Barbusse ou pourquoi pas Marie Bourgade… Rien n'est donc encore joué. Déjà enterré par beaucoup, Jean-Paul Fournier a de la ressource : on ne gagne pas trois fois de suite une élection sans véritable talent.
Le directeur d'Openîmes sur le départ ? Frédéric Escojido a pris la direction d’Openîmes, l’agence de développement économique de Nîmes Métropole, en 2016. Bon connaisseur du monde économique gardois, il avait précédemment été à la tête du CEEI de Nîmes, la première pépinière d'entreprises de la CCI de Nîmes, pendant dix ans, avant de prendre la direction du développement économique de l'Agglo Nîmes durant quatre ans. Selon nos informations, il a été reçu dernièrement par la présidence d'Openîmes pour entamer une procédure de licenciement. Son management et des objectifs non atteints en seraient les raisons.
Les supporteurs de l'USAM en force à Paris. Le samedi 5 mai 2018 à l’AccorHotels Arena à Paris, c'est l’événement phare du handball français : la finale de Coupe de France qui opposera l'USAM Nîmes Gard au Paris Saint-Germain Handball. La Green Team pourra compter sur de nombreux supporteurs. A ce jour, près de 500 Nîmois ont pris leurs billets pour Paris via le service de réservation mis en place par le club. Si l'on y ajoute tous les Gardois qui prendront leur billet individuellement, on peut être sûr que l'ex-Bercy parisien va se parer d'une belle couleur verte !
Mme Pissas au Conseil fédéral. Ce n’est pas le mari, Alexandre Pissas, mais l’épouse, Françoise, adhérente socialiste, qui a été désignée pour siéger au Conseil fédéral. Considéré comme le parlement du parti, l’instance se prononce sur la stratégie politique choisie par l’exécutif. C’est Jérôme Puech, ancien responsable de Stéphane Le Foll, qui a proposé sa candidature. S’il avait déjà ses "indics", le socialiste exclu Alexandre Pissas aura des yeux et des oreilles à la fédération. Reste à savoir pour quelles fins ?
Les ténors PS en visite. Boris Vallaud, Éric Andrieux et Valérie Rabault seront prochainement en visite dans le Gard. Si leurs noms n'évoquent rien pour le commun des Gardois, les militants socialistes seront ravis de l’affiche : le premier, Boris Vallaud, est député des Landes et porte-parole du parti au niveau national. Éric Andrieux est député européen de la circonscription ouest et Valérie Rabault est présidente du PS à l’Assemblée nationale. Ces prochaines rencontres permettront d'échanger, de débattre avec les militants sur l'actualité nationale mais aussi de préparer les futures élections européennes de 2019. Et d'esquisser la perspective des municipales 2020 ? Rien n'est moins sûr...
Françoise Dumas rencontre la ministre de la Culture pour l'Unesco. Cette semaine, Françoise Dumas a eu une entrevue informelle avec la ministre Françoise Nyssen pour évoquer le dossier Unesco de la ville de Nîmes. L'objectif pour la députée du Gard : "Etre sûre que tout était en bon ordre" avant la 42ème séance plénière du Comité du Patrimoine mondial qui se réunira à Manama au Bahreïn du 24 juin au 4 juillet 2018 et qui procédera à la prochaine inscription au Patrimoine mondial de l'Unesco.