EXPRESSO Instadrone, la société dans le viseur de Nîmes métropole
Basée à Béziers, l’entreprise Instadrone faisait partie de la délégation de Nîmes métropole au Sénégal. L'occasion pour l’Agglo de convaincre son dirigeant, Cédric Botella, de s’installer sur le site de l’aéroport Nîmes-Garons.
« Le but de notre voyage au Sénégal est d’aider nos entreprises à trouver des débouchés, mais aussi d’accueillir Instadrone à Nîmes ! J’aimerais trop la faire venir » Avant d’atterrir à Dakar, le vice-président chargé du pôle Économie à Nîmes métropole et maire de Caissargues, Olivier Fabregoul, est plein d'ambitions… En déplacement au Sénégal la semaine dernière, Nîmes métropole a accompagné plusieurs entreprises du territoire dans le but de les aider à se développer à l'étranger.
Le hasard faisant bien les choses, Cédric Botella, dirigeant d'Instadrone, avait également prévu de partir au pays de la Teranga. L'Agglo nîmoise a donc sauté sur l'occasion pour rallier la société à ses invités. Gendarme pendant 20 ans, Cédric Botella et sa compagne, Aurélie Malgouyres, ont créé Instadrone en 2014. Basée à Béziers, l'entreprise compte 23 salariés, répartis au travers de 26 agences en France et six à l’étranger.
« Nous sommes prestataires de service pour l’industrie, les télécommunications, l’inspection… Par exemple, nous aidons EDF avec des contrôles visuels effectués par nos drones », explique Cédric Botella. Pendant leur séjour sénégalais, Olivier Fabregoul a vanté le développement de l'aéroport Nîmes-Garons. D'ailleurs, en campagne pour la Présidentielle ce samedi à Nîmes, le ministre des Affaires européennes, Clément Beaune, a rappelé « la reconnaissance de Nîmes-Garons comme base d’excellence européenne de la sécurité civile. Les avions sont commandés et pourront renforcer la base de Nîmes. Toutefois, nous aimerions que Nîmes-Garons soit labellisé par l’Europe. Nos discussions avec la Commission européenne sont en bonne voie. »
L'écosystème autour de l'aéroport semble avoir séduit le chef d’entreprise d’Instadrone : « Une implantation peut être envisageable, s’il y a vraiment une dynamique de synergie entre les entreprises et la protection civile. Nous pourrions proposer nos services et même faire de la formation ». À suivre...
De notre envoyée spéciale Coralie Mollaret
coralie.mollaret@objectifgard.com
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