Le Mas Larrier, c’est un peu la bête noire de Franck Proust. « Là aussi, quel héritage ! On aurait dû le raser et le reconstruire ! », lance-t-il sous le regard dubitatif de ses élus d’opposition. L'ex-président de Nîmes métropole, Yvan Lachaud, avait injecté près de 8 M€ pour rénover ce Mas. Lundi dernier, en conseil communautaire, l’élue d’opposition PCF de la ville de Nîmes, Syvette Fayet, a demandé ce que devenait la bâtisse… « Aujourd’hui, le bâtiment est quasiment inoccupé avec des travaux qui ont coûté cher. Les parements en bois commencent à se dégrader avant même d’avoir trouvé un occupant… », lance l’élue. 

Économie du tourisme 

« S’il y a bien un Mas que je n’oublie pas, qui m’obsède, c’est bien celui-ci. Quand je prends le train et que je jette un œil dessus, j’ai les nerfs de l’utilisation de l’argent public », répond Franck Proust. À en croire le président de Nîmes métropole, « une activité sur l’économie du tourisme » devrait s’y implanter. Une entreprise dont les services serviront, si l’on lit entre les lignes, à d’autres potentielles sociétés qui devraient s’installer sur la zone d’activité économique, Magna Porta.

Franck Proust attend fermement la révision du PLU (Plan local d’urbanisme) de Manduel : « Cela va nous permettre d’avoir un calendrier afin de concrétiser l’arrivée d’entreprise. Certains investisseurs, même européens, ont beau être intéressés, ils ont besoin de visibilité pour savoir quand est-ce qu’ils pourront poser une première pierre à 12, 15 ou 20 mois. » Info ou intox ? Franck Proust donne rendez-vous l’an prochain : « J’espère vous annoncer quelques bonnes nouvelles. »

Et de conclure en déversant une fois de plus son opposition à la rénovation du Mas : « Tous les restaurateurs m’ont dit que ce Mas n’avait pas été pensé pour faire de la restauration à cause des cuisines et des accès aux fournisseurs non adaptés… Mais vu ce qu’il a coûté, vous comprendrez que l’on ne va pas accueillir le café de la gare ! »