EXPRESSO Nîmes : la facture de la rénovation du Parnasse trop salée
Lors des dernières municipales, le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, avait promis de rénover le Parnasse. Un projet cher au président de l’Usam, David Tebib, qui, également candidat, avait choisi de rallier la liste du maire sortant au second tour.
Cette promesse de campagne trône en deuxième page du programme de Jean-Paul Fournier. Sous le chapitre « un ville attractive, dynamique, moderne », on retrouve promis en gras « Transformation du parnasse en Aréna ». Lors des Municipales 2020 a germé l'idée de moderniser le Parnasse. L'équipement sportif en a bien besoin ! Construit dans les années 90 - en même temps que le stade des Costières - il n'a jamais fait l'objet de travaux. Ces dernières années, les exploits de l'équipe de handball Usam ont mis à l'ordre du jour sa rénovation.
Jean-Paul Fournier n'est pas le seul à avoir voulu donner un coup de neuf au Parnasse. Également candidat aux municipales, David Tebib - qui n'est autre que le président de l'Usam - avait porté cette idée. Au second tour du scrutin, le candidat s'est finalement rallié à Jean-Paul Fournier. Dans le détail, le maire en campagne s'engageait à améliorer les conditions d’accueil du Parnasse, ses performances énergétiques tout en intégrant de nouvelles fonctionnalités. À la fin des travaux, cette "Arena" devait contenir pas moins de 4 500 places contre 3 200 actuellement.
Des devis à 15% au-dessus du prix
Voilà pour les promesses. Une année et un concours d'architecte plus tard, la municipalité doit revoir sa copie : « Le Parnasse est en zone inondable. On ne peut pas augmenter le nombre de place de plus de 20% de sa capacité initiale », commente l'une de nos sources. En décembre dernier, à l'issue du concours d'architecte, c'est la gifle : estimé à environ 15 millions d'euros, « seul un architecte a répondu aux cahiers des charges, les deux autres étaient au-dessus du prix ! », déplore une autre de nos sources. Que fera le maire de Nîmes ? « Pour l'instant aucune décision n'est prise. On attend que quelqu'un revienne à la charge dessus », nous fait-on savoir. Pour l'instant, l'urgence c'est d'attendre.
CM