EXPRESSO Taxe de séjour : Nîmes métropole veut faire payer les touristes
Cet impôt payé par les vacanciers va être généralisé à toutes les communes de Nîmes métropole à partir du 1er janvier 2024. Une décision qui pourrait faire rentrer autour de 200 000 € dans les caisses de l’Agglo.
C’est une décision soumise au vote des élus du prochain conseil communautaire, ce lundi 19 juin. Soucieux de faire entrer de l’argent dans ses caisses, le président Les Républicains de Nîmes métropole entend instaurer une taxe de séjour et la généraliser à l’ensemble des communes. Déjà instaurée à Nîmes, la municipalité est la seule à conserver la maîtrise de cette fiscalité n’ayant pas transféré en 2016 la compétence tourisme à Nîmes métropole.
Aujourd’hui, selon nos informations, cinq communes ont instauré la taxe de séjour (Dions, Sernhac, Saint-Gilles, Marguerittes et Sainte-Anastasie). Nîmes métropole compensera les pertes de recette en prenant comme référence le résultat de l’année écoulée. Pour exemple : Sernhac se verrait rétrocéder 20 000 € par an. Grande perdante de cette réforme : Dions. Si le maire a fait voter cette taxe par son conseil municipal cette année, elle ne sera appliquée qu’en 2024. Trop tard donc pour pouvoir être compensée par Nîmes métropole, n’ayant pas d’année de référence.
La perception de cette nouvelle taxe, au 1er janvier 2024, devrait apporter 200 000 € au budget général de l’Agglo. Reste à savoir quel type de promotion touristique Nîmes métropole mettra en place avec cette nouvelle ressource.