La missive a été signée de la main de Christian Jacob, président du parti Les Républicains (LR). Le Nîmois Jean-Baptiste Jouve a été désigné responsable des jeunes LR. Ils sont une centaine dans le Gard. 

À 23 ans, le titulaire d’un master en Droit de l’immobilier et de l’urbanisme devient le chef de file des jeunes Les Républicains : « J’avais à cœur de m’engager au sein de cette famille politique. Je me suis toujours senti proche de l’héritage bonapartiste et gaulliste. Plus récemment, c’est Nicolas Sarkozy qui m’a donné envie de m’intéresser à la politique », commente Jean-Baptiste Jouve. Et d'affirmer : « La Droite modérée est la seule qui s’adresse au plus grand nombre de Français. Elle a toujours veillé à l’unité nationale et à garantir à chacun une égalité des chances. »

Un soutien de Michel Barnier

L'une de ses premières actions consistera à participer à « l'organisation d'une distribution de 60 000 tracts, à l'échelle nationale, autour de trois thèmes : libérer, protéger et rassembler ». Une manière de préparer les prochaines échéances, la présidentielle et les législatives en 2022. À titre personnel, le Nîmois soutiendra le candidat Michel Barnier au congrès LR du 4 décembre : « Il est solide, expérimenté et il a une qualité indispensable : la stature d’un homme d’État. Je suis convaincu qu’il va gagner le congrès. Cet homme de la montagne pourra redonner un peu d’oxygène à la France ! »

Il n'empêche que Michel Barnier est assez bas dans les sondages : « Sa notoriété lui fait défaut, mais une fois investi il se démarquera. » Sur l’irruption d’Éric Zemmour dans le casting des présidentiables, il répond : « On ne va pas s’étendre sur quelqu’un qui n’est pas candidat. Si un jour il décide d’enlever son masque et de descendre dans l’arène, on l’évoquera. Je suis convaincu que l’on ne sort de l’ambiguïté qu’à son détriment. » Ce soutien pour la présidentielle est donc similaire à celui du maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, et à la jeune élue d’Alès, Léa Boyer.

Enfin, ce jeune nîmois a-t-il l'ambition d'être candidat aux législatives ? « Ce n'est pas à moi de répondre. Si je disais que la force des convictions, le dynamisme et la fraicheur ne pouvaient pas être des atouts dans une campagne, je ne remplirais pas mon rôle », conclut Jean-Baptiste Jouve.

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com