Après le candidat de l’aile gauche du Parti socialiste, Emmanuel Maurel, c'est au tour des partisans d’Olivier Faure d'entrer en campagne, en vue du congrès socialiste. Mercredi, le premier fédéral de Haute-Garonne, Sébastien Vincini, était l’invité de la fédération gardoise. Son homologue Jean Denat n’était pas peu fier de recevoir l’un des fervents soutiens du président du groupe PS à l’Assemblée nationale. 

À 44 ans, le député de Seine-et-Marne serait « l’un des rares qui a compris qu’avec 6,5% récoltés à la présidentielle, les courants ne veulent pas dire grand chose. » Alors pas question pour M.Vincini que le congrès socialiste soit l’occasion de « rejouer le match entre les gardiens du temple et les frondeurs. Nous devons dépasser les clivages ! » Une mission délicate pour les socialistes...

La méthode avant le fond

Loin des propositions toutes faites, les soutiens d’Olivier Faure brandissent d’abord la méthode : « Olivier Faure n’arrive pas avec des solutions, il donne une méthode et c’est ensuite collectivement qu’il faudra s’y mettre », poursuit le Haut-Garonnais, « pendant cinq ans, ça ne tournait plus très rond à Solférino. Aujourd'hui, nous devons changer le mode de fonctionnement de notre parti. »

À l’issue, Olivier Faure souhaite faire un « bilan lucide du quinquennat. En 1993, la défaite avait été plus violente. À aucun moment nous ne serions revenus au pouvoir si nous n’avions pas fait le bilan de nos actions et des conquêtes sociales comme la CMU (Couverture maladie universelle). L’histoire retient ça ! », conclut Sébastien Vincini.

Coralie Mollaret

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