GARD Les vœux plutôt lisses de Françoise Dumas
On se souvient de son « Je ne subirai plus rien ! », prononcé pour ses voeux 2017 à l’Atria. Une déclaration tonitruante qui, sous ses airs spontanés, avait été mûrement pensée pour semer le doute sur son potentiel ralliement à Emmanuel Macron. Un an plus tard, voilà la Nîmoise dans le même hôtel nîmois. En un an, son destin a pris une direction que peu auraient prédit. Par pudeur (?) sans doute, la protestante n’a pas basculé dans le triomphalisme, ni dans une rétrospective de l’année écoulée.
Françoise Dumas a préféré jouer la sobriété. Membre de la commission Défense à l’Assemblée nationale, l’élue a évoqué son voyage au Mali de fin d’année. Une visite pour rappeler l’importance de « lutter contre toutes les formes de terrorisme islamiste au Levant, au Sahel et sur notre sol. N’oublions pas les militaires, car ils combattent en Afrique pour que nos ennemis ne forment pas de sanctuaires à partir desquels ils pourraient venir à nouveau frapper notre sol. »
À cette occasion, la députée a mentionné la loi de programmation militaire 2019-2025, présentée au parlement au cours du premier semestre 2018. « Elle devra donner les moyens aux différentes armées de répondre efficacement aux menaces de notre temps et de les projeter vers l’avenir », a-t-elle déclaré, sans plus de commentaire.
Balayant d’autres sujets, comme la loi logement ou celle du droit d’asile et d’immigration, présentés au prochain conseil des ministres, Françoise Dumas a placé l'année 2018 sous le signe de la jeunesse avant de remercier ses « amis » et « militants » d’En Marche! et du PS.
Coralie Mollaret
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