Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 30.10.2018 - norman-jardin - 2 min  - vu 778 fois

GARD Une table ronde pour sécuriser les cascades du Sautadet

Les responsables locaux se sont réunis pour rendre plus sûr le site touristique

Le député Anthony Cellier et les responsables locaux aux abords des cascades du Sautadet (photo Norman Jardin / Objectif Gard)

Une table ronde a eu lieu sur le site des cascades, afin de trouver des solutions avant la prochaine saison touristique.

Le 19 août dernier, une fillette de 8 ans est décédée et un jeune homme de 19 ans s’est blessé aux Cascades du Sautadet. Ce lieu touristique de la région bagnolaise est régulièrement le théâtre d’accidents et de drames. C’est en faisant ce constat que les responsables locaux se sont réunis, le 26 octobre, sur le site des Cascades. Pour le député (La République en marche) Anthony Cellier « l’objectif est de faire émerger des idées de travail applicables dès la prochaine saison touristique. Mais il faut préserver ce site ».

Le site est plus dangereux qu’il n’y parait (photo Norman Jardin / Objectif Gard)

Edmond Jouvenel, le maire de La Roque-sur-Cèze, a fait des propositions pour rendre le lieu moins dangereux : « j'aimerais la mise en place de l’enrochement (NDLR ; entassement de blocs de pierre) du bassin ou alors, il faut en faire baisser le niveau d’eau ». Thierry Dousset, directeur de cabinet du préfet du Gard, estime que « les consignes ne sont plus respectées. Cela ne suffit plus de prévenir les gens. Il faut des solutions plus drastiques ».

Edmond Jouvenel, Thierry Dousset et Anthony Cellier ont échangé leurs idées pour sécuriser les cascades (photo Norman Jardin / Objectif Gard)

Les cascades du Sautadet sont magnifiques mais très dangereuses, même pour les plus aguerris. C’est ce qu’a tenu à souligner le colonel Carret, du SDIS de Nîmes : « ici, il y a des endroits où nous ne pouvons pas accéder et des risques que nous ne pouvons pas prendre ».

Quant à Nicolas Destriez, le commandant de la gendarmerie de Bagnols-sur-Cèze, il propose de renforcer la prévention : « il peut il y avoir jusqu’à 4 000 personnes par jour. Il manque des panneaux en langue étrangères. » Après s’être imprégnés des lieux, les responsables se sont quittés. Il se retrouveront le 5 décembre en préfecture du Gard, pour un compte rendu global de l’étude.

Norman Jardin

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