Ce samedi matin, Pascale Mourrut, la belle-fille du défunt maire du Grau-du-Roi Etienne Mourrut, a inauguré sa permanence de campagne et réuni sa famille politique avec l’ambition de devenir député.

On ne sait pas encore si les électeurs de la deuxième circonscription du Gard la suivront, mais Pascale Mourrut a au moins le ciel avec elle. C’est déjà ça. Il n’a pas plu ce samedi matin à l’heure de l’inauguration de la permanence de la candidate aux élections législatives. Dans cette rue Pasteur d’Aigues-Mortes, on se serait cru entre les deux tours de l’élection. Comme s’il ne restait plus que deux candidats : Pascale Mourrut et Gilbert Collard. Les autres, les Martine Gayraud (PCF), Katy Guyot (PS), Danielle Floutier (France Insoumise)…, ont été comme inexistants aux yeux des différents intervenants.

Devant une foule d’environ 200 personnes, le premier à saluer la candidate Les Républicains a été le maire Pierre Mauméjean qui, comme la sénatrice Vivette Lopez, insistera sur les qualités de cette mère de deux enfants. A les écouter, elle en a beaucoup (dans l’ordre d’énumération) : « Jeune, jolie, courageuse, intelligente, compétente, assidue, énergique… ».

En tant que président de l’UDI local, Yvan Lachaud - qui n’a pas encore dit s’il sera présent à l’inauguration de la permanence de campagne de Julien Plantier - s’est concentré sur celui qui semble être le seul adversaire de sa protégée du jour, Gilbert Collard : « Vous voulez voter pour quelqu’un qui veut revenir au franc ? Ses discours sont scandaleux ». Le député européen Franck Proust (qui représentait Jean-Paul Fournier pourtant annoncé...) enchaîne : « Citez-moi un seul dossier que M. Collard a défendu dans le Gard ? » Alors que l’assemblée se creuse la tête, il poursuit : « Quand on défend la gare TGV de Manduel, est-ce que M. Collard est à nos côtés ? » Franck Proust ne donnera jamais la réponse à son auditoire mais on peut supposer que c’est non. Pascale Mourrut finira le travail : « Je n’irai pas à Paris pour me mettre en lumière mais pour vous mettre en lumière ». Si elle va à Paris…

Tony Duret