Rejeté par la liste écologiste aux municipales nîmoises, puis celle du candidat David Tebib, Jean-Paul Boré a été élu dans la commune de Salles-la-Source, dans l’Aveyron. 

Salles-la-Source, petite localité de 2 000 âmes plantée au sud du Massif central, sur un plateau calcaire. À la tête de la mairie depuis six ans : le retraité (divers Gauche) Jean-Louis Alibert. Pour sa campagne de 2020, l’édile a pris sur sa liste un nom qui, à Nîmes, nous est familier : Jean-Paul Boré. 

« J’ai vécu dans ce village toute mon enfance, de 2 ans à 15 ans, j’y ai ma maison », commente laconiquement celui dont « la politique n’est pas mon sujet du moment. Pour l’instant, je suis préoccupé par l’avenir de mon entreprise de 35 salariés. » Numéro 3 sur la liste aveyronnaise, le leader de l’association TPNA (Tous pour Nîmes et son avenir) aurait donné « un coup de main » à l’équipe sortante, « mais je ne vais pas parler de ça maintenant, les choses ne sont pas installées ! » 

Candidat aux municipales 2014 de Nîmes, Jean-Paul Boré et son association avaient récolé 9% des suffrages. Un score honorable lorsque l’on ne se présente sous aucune étiquette politique… Cette expérience, le Nîmois aurait souhaité la mettre à profit, en s’alliant avec l’un des nouveaux candidats du scrutin 2020. Rallié à l'écologiste Daniel Richard, ce dernier a décidé de ne plus se présenter avec lui. En discussion avec David Tebib, le président du club de hand nîmois a également refusé de l’intégrer sur sa liste. Dur… 

Alors contre mauvaise fortune, Jean-Paul Boré aurait, d’après lui, fait bon cœur en soutenant le maire de Salles-la-Source. En politique, certains ne manquent pas de ressource !

CM

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