NÎMES MÉTROPOLE Les réactions politiques après la décision de la Cour de cassation
La Cour de Cassation a décidé ce mercredi de casser l'arrêt de la cour d'Appel de Nîmes : le président de Nîmes métropole reste présumé innocent et peut poursuivre ses activités d'élu et de président de Nîmes Métropole jusqu'au renvoi devant la cour d'appel de Montpellier dans plusieurs mois. Les premières réactions politiques.
Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes : "Je pense d’abord à l’homme, à mon ami, au soulagement que cette décision lui apporte ainsi qu’à ses proches, après toutes ces années de combat juridique, et je suis heureux pour lui. Je lui ai toujours fait confiance, j’étais à ses côtés toute la matinée jusqu’au rendu de la Cour de Cassation. Je suis très content de cette décision qui permet à Franck de poursuivre avec sérieux et compétence ses missions de Président de Nîmes Métropole et membre de l’équipe municipale. Nous continuerons à travailler ensemble avec détermination et ambition afin de répondre aux préoccupations des Nîmois."
Christophe Rivenq, président d'Alès Agglomération : "Je suis très, très heureux de cette décision de justice qui me parait sage. Je n'attendais pas moins de la Cour de cassation. Je suis persuadé depuis le début de la grande honnêteté de Franck Proust. Cette décision assure aussi de la stabilité à l'Agglomération nîmoise. Et pour mon ami Franck Proust depuis plus de 20 ans, je pense qu'il a assez payé moralement."
Julien Plantier, premier adjoint de la Ville de Nîmes : "C'est un soulagement à la fois pour l'homme car cela faisait trop d'années que cela durait. Et un soulagement collectif pour le territoire de Nîmes Métropole et de la majorité municipale de Nîmes. La situation était complexe, on va pouvoir retrouver un peu de sérénité de ce côté là. C'est une bonne chose."
Laurent Burgoa, sénateur du Gard : "En tant que Parlementaire, je m’interdis à commenter une décision judiciaire voulant respecter la séparation des pouvoirs
En tant qu’ami de Franck Proust, je suis soulagé pour lui, pour le territoire de Nîmes métropole évitant ainsi à certains d’envisager un avenir sans Franck Proust."
Frédéric Pastor, adjoint à la Ville de Nîmes : "C'est un véritable soulagement et une décision positive pour Franck Proust et pour le territoire Nîmois."
Catherine Bernié-Boissard, ancienne élu PS à Nîmes : "Si la Cour de cassation avait estimé que le dossier SENIM était clos et Franck Proust lavé de tout soupçon, elle aurait cassé l'arrêt de la Cour d'appel de Nîmes sans renvoi. En dépaysant cette affaire à Montpellier, la plus haute juridiction considère qu'il y a lieu de réexaminer le fond. Le Président de Nîmes Métropole bénéficie donc d'un nouveau sursis à statuer. Mais, présider une assemblée territoriale en ayant, en même temps, le souci de se défendre devant la justice, ne relève-t-il pas d’un jeu d'équilibriste ?"
Daniel Jean Valade, élu nîmois, vice-président à l'Agglomération au micro de Coralie Mollaret :
Frédéric Touzellier, premier vice-président à Nîmes Métropole, maire de Générac au micro de Coralie Mollaret :
Bernard Angelras, deuxième vice-président de l’agglomération au micro de Coralie Mollaret :
Jean-Luc Descloux, maire de Milhaud et Pierre Lucchini, maire de Moulézan au micro de Coralie Mollaret :