Les travaux de réfection du canal du Rhône à Sète devraient être inscrits dans le nouveau Contrat de plan État-Région. Ce canal de navigation s’étire sur une soixantaine de kilomètres, du Rhône à Beaucaire jusqu’à l’étang de Thau à Sète. Sa vocation est à la fois économique avec la circulation de fret, mais aussi touristique.

Se basant sur le rapport d’inspection du CGEDD (Conseil général de l'environnement et du développement durable ), datant de 2020, « l’État prévoit 60 M€ de travaux », selon le président LR de Nîmes métropole, Franck Proust. L’Agglo nîmoise étant traversée par le canal sur la commune de Saint-Gilles.

L’objectif de ces travaux est de draguer le canal, évitant ainsi l’enlisement de sédiment pouvant entraver les voies navigables. Des travaux relatifs au confortement des berges, mais aussi à l’attractivité touriste sont prévus. Reste à savoir qui va payer ? Et combien ? Selon Nîmes métropole, « l’État et la Région prendraient en charge 25 M€ ». Dix autres millions seraient cofinancés par les départements du Gard et de l’Hérault ainsi que les huit intercommunalités traversées par le canal. 

Reste donc à définir les montants et à arrêter, dans le détail, les projets. Franck Proust a déjà relayé « l’intention de la préfecture de Région d'exclure une participation aux travaux de dragage qui relève de la compétence de VNF (Voies navigables de France) pour se consacrer aux travaux de confortement des berges et ceux liés au développement touristique ». Et de faire remarquer : « le volume des travaux est largement supérieur sur le linéaire héraultais, là où le Département n’a pas encore donné sa position ». À suivre.