ALÈS Journée de la fraternité : "Vivre ensemble, c'est faire des choses ensemble"
Ce samedi 30 mai, le collectif du mieux vivre ensemble, composé de citoyens et militants de gauche, organise une première journée de la fraternité à Alès, avec débats, repas et spectacles. Une centaine de personnes sont attendues.
En 2013, à l'initiative de Jean-Michel Suau, conseiller départemental, un groupe de paroles est créé afin de favoriser l'échange entre croyants et non croyants sur les questions de société. Après les attentats de janvier, le groupe s'est ouvert plus largement, et en particulier vers le monde associatif. Pour concrétiser ces échanges, le samedi 30 mai, une "journée du mieux vivre ensemble" aura lieu à la maison du peuple de Tamaris, avec deux ateliers-débats, un repas partagé et une scène ouverte. "Les attentats de Charlie Hebdo ont accéléré notre travail. Notre objectif est de contribuer au mieux vivre ensemble, de donner l'envie d'organiser d'autres événements", souligne Jean-Michel Suau, PCF.
Deux questions seront abordées le matin à partir de 9h : "Qu'est-ce que le vivre ensemble ?", et "Les différences, obstacle ou chance ?". Chaque débat durera une heure et fera l'objet d'un compte rendu. "Rien qu'au sein de notre collectif, il y a des approches différentes du vivre ensemble", précise Jean-Michel Suau. Et à Nouar Belkhiter, membre du collectif, de regretter : "Pendant les débats sur la laïcité, on n'a pas pas assez parlé du contenu de sa loi. Ça doit commencer par là".
A partir de 13h30, trois spectacles seront proposés aux participants : des poèmes lus par Josy Mazet, de la chanson interprétée par Laurent Jourdieu, et une séquence rap/hip-hop animée par Gaëtan et Jennifer. "La culture est un ciment. Vivre ensemble, c'est surtout faire des choses ensemble", répète José Gomez, militant.