ALÈS Loi travail et grandes vacances : quel avenir de la mobilisation ?
C'est un fait bien connu : en période de vacances scolaires, les mobilisations perdent de leur ampleur. On a pu l'observer lors des congés de Pâques. A Alès notamment, les lycéens ont préféré se mettre au vert et le mouvement est totalement retombé. Qu'en sera-t-il pour l'été ? La question reste ouverte.
Car, loin de répondre aux aspirations de la rue, le texte vient même d'être durci par le Sénat, majoritairement à droite. L'article 2, objet de la discorde a été voté, le verrou des 35 heures a sauté, offrent la possibilité aux entreprises de revenir à 39 heures, même sans accord salarial. Quant aux seuils sociaux, ils passent 11 à 20 salariés pour l'obligation de faire élire des délégués du personnel, et de 50 à 100 pour la création d'un comité d'entreprise.
Dans la capitale cévenole, pour la dernière manifestation de juin, ils étaient 430 selon la police, 600 selon la CGT, à défiler dans la rue ce matin. Parmi les C'est à peine un peu moins que jeudi 16 juin. Parmi les syndicats présents : CGT, FSU, FO, Sud Solidaires. "Nous ne lâcherons pas", prévient Force Ouvrière. "Malheureusement, à bientôt", annonce Bernard Coste, représentant CGT. De son côté, la votation citoyenne aurait récolté, selon la CGT, 800 000 signatures.