BAGNOLS La CGT lance la campagne pour les élections TPE
Les élections TPE, qui visent à élire les représentants qui siègeront au sein de la future Commission régionale interprofessionnelle au nom des très petites entreprises et des conseillers prudhommaux, se tiendront du 28 novembre au 12 décembre.
Une élection qui se déroulera par courrier et par internet, pour laquelle l’union locale de la CGT de Bagnols lance sa campagne.
« C’est la seule élection qui leur reste, il ne faut pas qu’ils se la fassent voler. »
Et pour le secrétaire de l’union locale Patrick Lescure, la priorité consiste à faire voter les salariés : « c’est la seule élection qui leur reste, il ne faut pas qu’ils se la fassent voler. » Ainsi, lors de la dernière élection de ce type, « seuls 10 % des salariés ont voté », regrette le cégétiste. Pour aider à voter ceux qui n’ont pas d’ordinateur, l’union locale mettra à disposition un PC dans une pièce à part, comme la loi le lui permet.
Question programme, le syndicat développe 5 points : « le droit à un emploi correctement rémunéré, à un véritable déroulement de carrière avec la création de passerelles vers le milieu associatif ou les services publics, le maintien du droit pour le calcul de la retraite pendant les périodes chômées, le droit à un pass loisirs permettant aux salarié-e-s des TPE d'accéder à des prix groupés sur les activités sociales, sportives et culturelles et le droit à être représenté au niveau du bassin d’emploi », énumère le secrétaire de l’union locale.
Et alors que sa campagne démarre cette semaine, Patrick Lescure estime que « la campagne on l’a commencée il y a 4 ans, on reçoit énormément de salariés de TPE qui ont des problèmes d’heures supplémentaires non-payées, de menaces, de harcèlement et un très grand nombre de ruptures conventionnelles, qui supplantent aujourd’hui les licenciements. » Des rencontres intensifiées depuis quelques semaines, le tout dans un contexte où la lutte contre la loi Travail n’est pas finie.
« La loi n’est pas votée, rappelle le cégétiste. On va relancer l’idée d’un débat public avec les partisans de la loi, sachant que ce sont les salariés les plus fragiles, dans les TPE notamment, qui vont prendre en premier les mesures. »
Thierry ALLARD