NÎMES OLYMPIQUE Hsissane, Paquiez, Savanier et Valls remportent le run-bike de la Bastide
Les joueurs du Nîmes Olympique ont alterné la course à pied et le vélo. Une expérience qui pourrait bien se renouveler cette saison.
Ils sont arrivés tôt dans la matinée. Une dizaine de VVT flambant neuf font désormais partie des équipements du centre d’entraînement des Crocos. « Houlà ! Ça sent la balade à vélo », s’exclame Sofiane Alakouch, surpris de voir les bicyclettes garés devant les vestiaires. Les deux roues seront les nouveaux compagnons de Nîmois tout au long de la saison.
Cela permettra de varier les plaisirs, lors des nombreuses séances d’entraînement. L’effectif étant privé des internationaux (Ben Amar, Bernardoni, Denkey, Bozok) et des blessés (Alioui, Harek, Valdivia, Bouanga, Diallo) et de, Landre mis au repos, le staff avait constitué des binômes. Guillaume – Lybohy, Briançon – Depres, Ripart – Vlachodimos, Thioub – Miguel, Paquiez – Hsissane, Bobichon – Maouassa, Savanier – Valls, Dias – Sourzac et Alakouch – Valette.
Le principe de cette sortie était de faire 5 tours de l'étang de la Bastide. Un membre de la paire faisait le parcours à vélo et l’autre le faisait en courant. À chaque fin de tour, les joueurs échangeaient avec leur équipier. Plus facile à faire qu’à expliquer. La difficulté réside dans le changement d’intensité de l’effort.
À ce petit jeu, la victoire a été partagée. Comme lors du tour de France 1986, lorsqu'à l’arrivée à l’Alpe-d’Huez, Hinault et Lemond avaient passé la ligne ensemble, c’est Paquiez (équipier de Hsissane) et Valls (en duo avec Savanier) qui l'ont franchie victorieux, main dans la main. C’est la paire Depres – Briançon qui complète le podium.
Le peloton était loin derrière et c’est sous la menace de la voiture balaie que Sourzac en a terminé. À sa décharge, Dias, son coéquipier a abandonné à cause d’une douleur au genou. C’est Sébastien Gimenez qui l’a remplacé, au pied levé.
Jeudi, les Nîmois feront du Cross-fit à Marguerittes, le matin et un entraînement plus traditionnel l’après-midi à la Bastide.
Norman Jardin