La gauche de la gauche tente de se rassembler. Hier matin, environ 80 militants de divers courants de l'extrême gauche étaient réunis à Lézan pour la 1ère assemblée générale de préparation aux élections régionales. Objectif : débattre d'un projet commun avant de définir des têtes de listes. 

Afin de faire converger des mouvances d'extrême gauche aujourd'hui divisées, les partisans du "projet commun" ont lancé en juillet dernier une plate-forme web où chacun pouvait apporter ses idées pour les élections régionales de décembre. Plus de 400 contributions ont été déposées. Des représentants de chaque formation politique (EELV, PCF, Ensemble, Parti de gauche...) et des citoyens ont ensuite fait une synthèse qui sera présentée ce soir à Montpellier et Toulouse. "Nous voulons un socle politique clair. Puis, nous ferons une campagne éclair. C'est le projet qui est important", précise Geneviève Sabathé de la Nouvelle Gauche Socialiste.

Parmi les propositions, on trouve le financement de voyages d’études et d’échanges culturels dans les lycées, la reformation d'une étoile ferroviaire de Montpellier vers Alès , la déprécarisation des emplois ou encore le non-cumul des mandats dans le temps. Même si certains élus communistes de donnent pas l'exemple en la matière (Yannick Louche, maire de Cendras, Patrick Malavieille, maire de la Grand'Combe, ndlr). "On est victime d'un système. Il faut changer les règles pour tout le monde", soutient Pietro Truddaiu, membre de l'exécutif du PCF de Nîmes

Le 19 septembre, EELV décidera si elle suit le projet commun auquel elle a participé. D'ici un mois, des têtes de listes devraient être annoncées. En attendant, d'autres assemblées générales doivent être organisées en région.