Cofondateur de Place publique, ce nouveau parti politique s’est fait connaître lors des dernières Européennes avec la candidature de Raphaël Glucksmann qui a conduit la liste avec le Parti socialiste. Ce dernier est d’ailleurs connu pour ses alertes répétées sur l’agressivité du dirigeant russe Vladimir Poutine. Dernièrement, il a fait le buzz en demandant le retour de la statue de la Liberté aux États-Unis...

Vendredi soir à 19 heures, le cofondateur de Place publique, Jo Spiegel, et ancien maire de Kingersheim de 1989 à 202, viendra évoquer le thème de la démocratie-construction. « Je réponds aux sollicitations des nombreux adhérents qui se préparent aux Municipales », explique Jo Spiegel. Le parti met « la démocratie au cœur de nos démarches. Nous refusons la posture, la séduction, la caricature… Il faut également être capable de se mettre à l’écoute des gens ».

L’ancien maire évoque aussi son expérience avec la création de la Maison de la citoyenneté, « la démocratie ne peut pas se réduire à un bulletin de vote. Alors, la Maison de la citoyenneté représente bien cette permanence, ce lieu privilégié ». L’enjeu est clair, rendre la démocratie vivante, auquel cas « elle se meurt, laissant place au populisme ».  

À l'approche des municipales, c'est naturellement que Place publique s'alliera avec « le PS, les Verts et les collectifs citoyens. Les unions se feront en fonction du territoire mais cela paraît être notre fil conducteur, c'est évident », poursuit Jo Spiegel. La France insoumise n'est pas vraiment la tasse de thé de Place publique, Raphaël Glucksmann ayant été durement attaqué pendant la campagne des Européennes.