La direction d'Azureva et Force Ouvrière ont trouvé un accord sur un plan de sauvegarde de l'emploi de l'entreprise, mais cinq licenciements au Grau Du Roi n'ont pas pu être évité.

Après le déclenchement en septembre 2014 d’une crise sans précédent au sein d’Azureva, entreprise spécialisée dans le tourisme social et dont le siège est à Bourg-en-Bresse, un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) a été déclenché par la direction de l’association. 253 personnes en CDI sont concernés sur 495 (soit 64% de l’effectif en CDI), dont cinq pour le village de vacances du Grau du Roi sur les six existants. Le 23 octobre dernier, une grande manifestation nationale avait été organisée au Cap-d’Agde à l’occasion de la tenue d’un conseil d’administration, puis une série de mobilisations dans les 38 villages de vacances. Le 29 janvier 2015, constat d'échec, les négociations étaient toujours au point mort. La direction a alors présenté un accord à la direction du travail que cette dernière a refusé d’homologuer le 3 mars 2015.

Une médiation proposé par le syndicat Force Ouvrière et sous l'égide du ministère du travail a finalement permis de trouver des accords sur : un plan de départ volontaire, reclassement interne pour environ 60 postes, un plan d’accompagnement aidé, une assistance du conjoint du licencié, des indemnités de licenciement pour les CDI et possibilité de retour en situation de CDD-saisonnier ainsi que des mesures de reclassement externe. Mais les conflits ne sont pas terminés pour autant, des causes d'inquiétude demeurent, à savoir l'entreprise Azureva a été forcée de vendre son site de Paris pour financer le plan de sauvegarde de l'emploi et la situation économique de l'entreprise reste très précaire pour le personnel restant.

Baptiste Manzinali