Un homme d’une cinquantaine d’années vivant à Junas est placé en garde à vue, jeudi 9 juin, dans la journée pour « sévices graves sur animal ». Libéré dans la journée, il sera convoqué par un officier de police judiciaire, le 12 septembre prochain.

Selon le parquet de Nîmes, le quinquagénaire vivait dans cette habitation de Junas avec sa mère de 80 ans, et une centaine d’animaux en bien mauvais état : chèvres, brebis, poules, ainsi qu’un cheval et deux ânes. Suite à une alerte de la SPA, les gendarmes ont constaté que beaucoup d’entre eux étaient sous-alimentés, déshydratés, blessés ou enchaînés. Placés dans des enclos trop étroits, certaines bêtes cohabitaient même avec des cadavres d’animaux morts qui n’avaient pas été ramassés. « Le propriétaire semblait complètement dépassé par la situation et laissait s’aggraver la situation, entre négligence et maltraitance », décrit le substitut du procureur, Vincent Edel.

Dans la journée, les animaux ont été placés dans différents lieux- fermes pédagogiques, bergers en éco-pâturage ou familles d’accueil - par plusieurs associations, dont la SPA et l’association des chevaux d'Eden. Le propriétaire pourrait se voir définitivement confisquer ses animaux, suite à sa convocation par la justice.

Pierre Havez