NÎMES Jean-Paul Fournier s'exprime sur la venue de Christophe Castaner
La ville de Nîmes par la voix du maire, Jean-Paul Fournier s'exprime sur la venue du ministre de l'Intérieur prévue demain vendredi.
Jean-Paul Fournier indique : "J’ai appris la venue de Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, sur Nîmes dans le cadre du dispositif de prévention et de sécurité du risque incendie auquel notre territoire reste particulièrement exposé. A cette occasion et au moment même où je m’apprête à l’exercice d’un 4ème mandat, je renouvelle mon invitation au ministre de l’Intérieur à se rendre, à mes côtés, dans les quartiers dit difficiles et je lui dis solennellement « Nîmes, 19ème ville de France, 3ème ville d’Occitanie, chef-lieu du département du Gard mérite mieux que votre silence ! » La lettre que j’ai adressé au Président de la République et au ministre de l’Intérieur, ainsi que mes nombreuses alertes sur le nécessaire retour de l’ordre républicain dans nos quartiers classés par le Gouvernement en Quartier de Reconquête Républicaine (QRR) sont restées sans actions concrètes."
Et de rappeler : "Depuis cette alerte, nous observons des violences répétées d’une extrême gravité choquant profondément nos concitoyens qui ont largement exprimés leur mécontentement à l’issue de marches blanches.
Depuis cette alerte, nous comptons plusieurs blessés ; victimes d’armes de guerre sur fond d’affrontements communautaires et de trafics de drogue. Depuis cette alerte, nous déplorons la mort d’un jeune homme de 21 ans dans le quartier du chemin-Bas d’Avignon. Ne nous y trompons pas la principale cause de ces actes criminels c’est la permissivité, c’est la démission ! Cette situation n’est plus acceptable !"
Avant de conclure : "Sans aucune volonté de stigmatisation, je réitère ma demande de déploiement d’actions ciblées accompagnées de moyens matériel et humain supplémentaires permanents dans ces quartiers. Je ne souhaite pas que la grande politique de renouvellement urbain et ses mesures d’accompagnement social, de réussite éducative et de requalification des espaces publics autour du bien vivre ensemble soient vaines et inutiles. Nous sommes tous concernés. Ce n’est pas une affaire d’opposition, de majorité, de gauche ou de droite, c’est une affaire d’intérêt général aux services des Nîmoises et des Nîmois."