Publié il y a 1 an - Mise à jour le 12.09.2023 - Noémie Meger - 2 min  - vu 196 fois

TOURISME L'échange de maisons, un service en hausse cet été en Occitanie

randonnée

Vue depuis le chemin de randonnée sur le Gardon au loin et une ancienne magnanerie. (Photo Corentin Migoule)

Les Français plébiscitent un nouveau modèle qui conjugue démarche vertueuse de l’immobilier et du tourisme. HomeExchange, leader mondial de l’échange de maisons, dresse son bilan de l’été 2023 qui acte ainsi le plébiscite pour ce mode d’hébergement plutôt que pour la location courte durée. 17 838 familles ont fait le choix de cette démarche cet été en France pour visiter l’Occitanie, soit 34% de plus qu’en 2022, ce qui fait d’elle la quatrième région française la plus populaire cette année, sur la plateforme.

Cet été, plus de 800 familles occitanes se sont inscrites sur HomeExchange

Le désir d’évasion est resté présent dans les projets de nombreux·ses Français·e·s malgré l'inflation qui affecte leur budget et leurs habitudes de consommation. L’échange de maisons fait de plus en plus d’adeptes, convaincus par ce modèle vertueux de deux personnes qui échangent leur logement pour que la première passe ses vacances dans la maison de la seconde et inversement, sans aucune contrepartie financière entre les deux voyageurs. Du 1er juillet au 31 août, plus de 128 400 nuitées d’échanges ont eu lieu en Occitanie, soit une totalité de 4 682 séjours - un chiffre en augmentation de 26% par rapport à la même période l’année dernière. HomeExchange enregistre plus de 800 nouvelles familles occitanes inscrites cet été, et, sur cette même période, près de 4630 logements étaient disponibles à l’échange dans la région.

Les vacances sont le reflet des inégalités sociales : si elles sont essentielles au ressourcement et au bien-être de chacun·e d'entre nous, il s’agit d’un luxe pour la moitié de la population. Nous sommes très heureux de constater la volonté de particuliers de participer au développement d’un modèle, bon pour le pouvoir d’achat des invités et respectueux de l’environnement local. De plus en plus de Français décident de s’engager dans l’échange de maisons, sans contrepartie financière, plutôt que dans la location, synonyme de marchandisation de logements. Si l’échange de maisons est une tendance grandissante, c’est parce qu’il permet de démocratiser le voyage : c’est la confiance dans l’autre et non sa capacité financière qui fonde la relation entre l’invité·e et son hôte”, explique Charles-Édouard Girard, cofondateur de HomeExchange.

“En tant qu'étudiante avec un budget serré, cette application a été une véritable aubaine pour moi. Elle m'a permis d'accéder à une mobilité exceptionnelle pour mes vacances, mais aussi pour mes voyages liés à mes études. Grâce aux GuestPoints que j'ai accumulés en prêtant mon appartement, j'ai pu découvrir de nouveaux endroits sans me soucier des coûts élevés des hébergements. Cela a grandement élargi mes horizons et enrichi mes expériences de voyage. De plus, la philosophie d'échange de maisons promue par HomeExchange correspond parfaitement à mes valeurs étudiantes axées sur l'économie, l'environnement et le partage.” s’exprime Leen, utilisatrice  Occitane depuis 4 mois.

Ce concept, dont les Occitans sont adeptes, continue de se développer dans les zones touristiques tendues, préservant l’équilibre immobilier local

Dans la même lignée que les années précédentes, les Français adeptes de l’échange de maisons sont principalement restés dans l’Hexagone, puisque 67% des séjours étaient domestiques cet été, à travers une immersion locale réelle, 80% des logements sur HomeExchange étant des résidences principales. Le modèle de l’échange de maisons s’implante dans les régions touristiques en tension, préservant l’équilibre immobilier local : la Bretagne s’est retrouvée en tête du classement (148 000 nuitées), suivie par l’Auvergne-Rhône-Alpes (146 500 nuitées), Provence-Alpes-Côte d’Azur (133 400 nuitées), l’Occitanie (128 500 nuitées) et la Nouvelle-Aquitaine (124 100 nuitées) étaient en tête de classement. Avec 16 400 nuitées, Paris est toutefois restée la première ville à attirer les voyageur·euse·s, suivie par Marseille (4 200 nuitées), Montpellier (1 700 nuitées), Bordeaux (1 540 nuitées) et Lyon (1 230 nuitées).

Noémie Meger

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