UZÈS La CCI remet 3 diagnostics d’accessibilité des personnes à mobilité réduite
Dans le cadre de la loi sur l’accessibilité des personnes handicapées, les lieux accueillant du public doivent réaliser des travaux de mise en conformité.
Ces travaux sont précédés d’un diagnostic d’accessibilité. Un diagnostic facultatif mais fortement conseillé pour rester dans les clous, et qui coûte jusqu’à 500 euros.
« On est des facilitateurs »
Pour diminuer le coût, la CCI et l’UMIH ont négocié un tarif préférentiel auprès d’un cabinet d’experts, faisant tomber le prix à 190 euros pour les commerçants : « on est des facilitateurs pour les entreprises pour qu’elles puissent se mettre aux normes à moindre coût », estime Jean-Thierry Lazare, directeur adjoint de la CCI de Nîmes. Un dispositif subventionné par le Conseil général, qui « finance par le biais de conventions-cadres avec les CCI et l’UMIH » le dispositif, explique la chargée de mission Lauriane Barbe.
« Ils identifient les obstacles de non conformité et réalisent une estimation chiffrée du coût de la mise aux normes, précise Jean-Thierry Lazare. Ça permet aux professionnels de savoir où ils en sont et ce qui leur reste à faire, sachant que le dossier d’agenda d’accessibilité doit être déposé d’ici le mois de septembre. » Pour l’heure, la CCI de Nîmes a remis environ 150 diagnostics.
Le diagnostic a été remis à trois établissements uzétiens mercredi : l’Hostellerie Provençale, dirigée par François Duchesne, Ma Cantine, dirigé par Fabienne Bonino et la Taverne et le restaurant le Passage dirigés par Gérard Hampartzoumian. Des chefs d’entreprise qui devront débourser jusqu’à 31 000 euros pour se mettre aux normes d’ici 2017.
Thierry ALLARD