Le premier été du Climatographe s’achève en demi-teinte. Avec "un chiffre d’affaires plutôt correct, mais un peu en-deçà de ce qu’on attendait sur la prise de billets pour l’expo", explique Laurent Bonnard, directeur de la muséographie qui habite désormais l’Observatoire du mont Aigoual. "Si on arrive à 30 000 en fin d’année, on sera contents." 

10 000 personnes ont visité l’exposition cet été, mais plus du double a parcouru la boutique. En vitesse de croisière, le Climatographe espère attirer près de 55 000 personnes chaque année. "Je ne suis pas déçu mais content, poursuit Laurent Bonnard, on avait quand même ouvert sur les chapeaux de roue et n'avons véritablement eu que trois semaines où le site était vraiment visitable en juillet. De plus, c'est une nouvelle offre sur l'Occitanie." Qui a besoin de bénéficier de la promotion du bouche-à-oreille, selon son directeur. "Et puis, septembre démarre très bien et les week-ends s'annoncent chargés."

L'autre satisfaction estivale du directeur réside dans les appréciations reçues par les visiteurs de l'exposition. "Ils sont très contents du contenu." À la demande des locaux, une dizaine d'anciens instruments de mesure seront bientôt réintégrés et visibles dans la galerie du sous-sol de l’espace muséographique. 

Côté météorologie, les archives des relevés ont définitivement quitté l'Observatoire, ce lundi 11 septembre, pour le site Météo France de Toulouse. Le Climatographe est en phase de recrutement en vue de remplacer les météorologues de l'entreprise nationale, qui seront rappatriés à la fin du mois. "On a reçu des candidatures spontanées, dont une m'intéresse beaucoup", confie le directeur du site, qui se laisse le temps de rencontrer les postulants.