NÎMES La Saur investit pour l’avenir ?
Écartée de la gestion de l’eau à Nîmes en 2020, la Saur a maintenu sa direction régionale à Nîmes. Elle vient d’investir la coquette somme de 7 millions d’euros dans de nouveaux locaux.
Ils sont toujours là et bien là. Ce mercredi, la Saur a inauguré les nouveaux locaux de sa direction régionale, sur la zone d'activité économique de Saint-Césaire à Nîmes. Cet événement n’est pas sans rappeler, en 2020, la perte du contrat pour la gestion de l'eau de la ville de Nîmes au profit de sa concurrente Veolia. À l’époque, le président de l'Agglo nîmoise était le Centriste Yvan Lachaud. Ce dernier avait tenu des propos polémiques à l’endroit de la société dans l’émission Cash investigation.
Autant dire que le climat était électrique... Depuis, l'eau a coulé sous les ponts. Le président de Nîmes métropole est aujourd’hui le Républicain nîmois, Franck Proust, qui était d’ailleurs invité à l’inauguration tout comme le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier. « Nous n’allions pas partir de Nîmes… Nous avons ici 160 collaborateurs qui sont implantés sur la ville et qui sont attachés à leur territoire », souligne l’une des responsables de la Saur. L’inauguration des locaux répond à la volonté du groupe de réorganiser les services.
Un investissement de 7 M€
Au total, la société a injecté la coquette somme de 7 M€ pour rénover « un bâtiment d’exploitation, un lieu de stockage de matériel », retrace Fabrice Hazard, vice-président Saur pour la région sud-est. L’architecte nîmois Didier Cazalet a alors imaginé un lieu fonctionnel avec des espaces de travail en commun, mais aussi des boxes pour permettre aux équipes de se réunir ou téléphoner au calme.
Sur ce site d’un hectare, tous les métiers du groupe ont été réunis : la filiale Stereau travaillant sur les ouvrages de traitement de l’eau, Imageau chargée d’analyser l’évolution de ressource en eau ou encore Cise TP qui s’occupe de la pose de canalisation et des réseaux. Avec ce nouvel outil, la société est prête à partir à la conquête de nouveaux marchés. Pour celui de Nîmes qui, à l'époque, représentait le plus gros contrat du groupe, il faudra attendre 2028.