Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 23.08.2023  - 2 min  - vu 201 fois

ALÈS Un projet de plateforme technologique sur la qualité de l'air à l'école des Mines

Depuis deux ans le projet "DéFiRisq"regroupe des entreprises et les partenaires que sont L' Etat,  la Région le Département, les Agglomérations de Nîmes et d'Alès et l'Ecole des Mines autour d'un "Pôle risque" dont le but avoué est de faire des risques émergents une opportunité de développement pour les entreprises du territoire. Le terme des risques émergents, s'il peut paraître barbare au premier abord fait complètement partie de notre quotidien.  Ainsi la qualité de l'air que nous respirons, les résidus médicamenteux que l'on trouve dans l'eau que nous buvons, les risques générés par les pratiques agricoles ou encore ceux liés à l'apparition des nanotechnologies sont des risques émergents. Pourquoi émergents ? Parce qu'ils apparaissent à la fois comme nouveaux et croissants, soit qu'il n'existaient pas auparavant, soit que la prise de conscience s'avère plus grande.  Les entreprises et les collectivités doivent répondre à une nouvelle demande tant en terme de mesures et de diagnostic que de solutions de traitements.  Et c'est là que "DéFiRisq" a une carte à jouer. Un exemple :  en matière de pollution de l'air la réflexion menée par les groupes de travail vient d'aboutir à la mise en place à l'Ecole des Mines d'Alès d'un projet de plateforme technologique dédiée à la gestion de la qualité de l'air. "Une sorte de laboratoire qui reproduira par exemple  les conditions de pièces d'habitation dotées d'un super outil de mesure qui permettra d'identifier un grande nombre des molécules contenues dans l'air. Cet outil, doublé de cellules d'études sur place sera également mobile, ce qui permettra d'imaginer des débouchés industriels et scientifiques" explique Jean-Louis Fanlo, en charge du dossier à l'Ecole des Mines d'Alès. "Il y a véritablement la place pour un pôle analytique entre Nîmes et Alès" explique pour sa part Mikael Bresson qui dirige Phythocontol, leader dans la recherche des résidus contaminants dans l'alimentaire. Crée en 2006 et basée à Nîmes où elle emploie 5o personnes, Phytocontrol projette de construire de nouveaux laboratoires sur 2000m2. Un investissement de 4M€ qui concerne une centaine d'emplois à terme.

Raphaël.MOTTE

raphael.motte@objectifgard.com

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