GARD RHODANIEN Des actions de ramassage des déchets dans une trentaine de communes pour le World Cleanup Day
Depuis ses débuts en 2008 en Estonie, l’action mondiale de ramassage des déchets dans la nature, le World Cleanup Day, a fait tâche d’huile. Désormais déclinée dans le monde entier, elle passera par le Gard rhodanien une nouvelle fois entre le 14 et le 18 septembre.
Un territoire « qui a dans ses objectifs majeurs la politique des déchets, c’est une obligation légale mais aussi une préoccupation véritable de notre Agglo, avec la mise en place de la redevance incitative, le Plan local de prévention des déchets et l’adoption prochaine du Plan climat air énergie territorial », rappelle le vice-président de l’Agglo du Gard rhodanien, délégué à la collecte des déchets, Michel Coullomb.
C’est dans ce contexte que s’inscrivent les actions citoyennes comme le World Cleanup Day. « Ces actions sont majeures, elles ont une signification globale et permettent de nettoyer ce qui ne le serait pas », poursuit l’élu. Et de nettoyer significativement : l’an dernier, 12,5 tonnes de déchets ont ainsi été collectées par des bénévoles sur le territoire lors de l’action initiée localement par l’association K Net Partage. Cette année, des actions sont prévues dans 31 communes contactées et relancées par l’adjointe de Lirac Alexandra Jean.
Alors pour cette édition, on attend pas moins de 700 participants, « soit 1 % de la population de l’Agglo », compte Michel Coullomb. Pour apporter sa pierre à l’édifice, l’intercommunalité équipe les bénévoles de paires de gants, un millier de paires sont en cours de distribution, et de sacs. Certaines actions seront portés par des établissements scolaires, comme le collège Bernard-de-Ventadour à Bagnols, et les deux collèges de Pont-Saint-Esprit, George-Ville et Notre-Dame.
Et le bon côté de cette manifestation, c’est que tout le monde veut participer : les différentes opérations sont recensées sur le site du World Cleanup Day, où on peut s’inscrire, et où on peut même venir directement au lieu de rendez-vous et se greffer. « On peut commencer à quatre ou cinq et finir à vingt », souligne le président de K Net Partage Laurent Gautier.
Thierry ALLARD