ALÈS EN FERIA Sécurité : rue calme dans la journée mais premiers blessés face aux taureaux
Cinq blessés dans la journée, tous en lien avec les encierrros, dont la phalange d'une jeune fille arrachée. Deux débuts de tension ont vite été maîtrisés par des forces de l'ordre, qui ont noté que le public était nombreux dans les rues. Ils s'attendent à devoir être vigilants pour la soirée.
Très courus dès ce mercredi matin, les encierrros du bord du Gardon ont fait des dégâts. Au point que celui de cet après-midi a dû être interrompu, faute de soignants en nombre suffisant. Trois blessés ont été amenés au centre hospitalier.
À commencer par une jeune fille, ce mercredi matin, qui s'est coincée la main dans une barrière en fuyant le taureau et a eu une partie de la phalange arrachée. Cet après-midi, une blessure à la main et, surtout, un traumatisme crânien (voir la photo ici) provoqué par le taureau de l'encierro auront eu raison de la course, alors même que trois autres blessés légers étaient à dénombrer. Les services de secours manquant de bras, il a été considéré comme plus raisonnable de mettre fin aux hostilités.
Des "bousculades sur fond d'alcool", mais rien de grave
Deux "points de départ de rixe", selon l'expression de Marian Mirabello, directeur du cabinet de Max Roustan en charge de la sécurité, ont également été éteints rapidement. "Des bousculades sur fond d'alcool" mais "sans drame de chaque côté". Si l'après-midi a été "jeune et familiale", Marian Mirabello et le commissaire Emmanuel Dumas s'attendaient à une soirée plus compliquée, en constatant la foule déjà présente en journée.
Pour éviter les débordements, quatre groupes d'intervention de la police municipale sont répartis sur les lieux stratégiques et une centaine de policiers nationaux, sur les quatre jours de feria, sont chargés aussi bien de la sécurité de la fête que de la sécurité routière - en liaison avec les gendarmes - ou de celle des habitants hors fête. "Nous sommes très vigilants sur les armes blanches", a assuré le commissaire Dumas. Tout en souhaitant, évidemment, ne pas en voir dans la fête.