Dimanche soir, plus de 12 000 personnes sont venues se remuer sur le son funcky du groupe Earth, Wind and Fire. Une affluence à l’image de cette feria de Pentecôte qui, à en croire l’adjoint aux Festivités de la ville de Nîmes, Frédéric Pastor, a battu des records de fréquentation. Au Bosquet, où se déroulaient des spectacles gratuits de toro-piscine : « Nous faisions sortir les gens toutes les demi-heures et, dimanche, nous avons même dû organiser une troisième séance. »

Même engouement pour la pégoulade, en ouverture de feria, où les populaires abrivado organisés rue de la République ou sur l’avenue Jean-Jaurès ont connu un franc succès. Dans les arènes, certains spectacles se sont joués à guichets fermés, ce qui n'était pas arrivé depuis une décennie : « Ça a été le cas samedi soir et, dimanche soir, il n’y avait quasiment plus de billets », se réjouit Frédéric Pastor. Si l'élu attend encore les chiffres définitifs de l’office de tourisme, il estime que « la feria de la Pentecôte 2023 a été marquée par un retour aux sources, une appropriation culturelle… Une sorte de contre-effet des attaques contre la tauromachie. »