SAINT-MARTIN-DE-VALGALGUES Les employés de Trans Cévennes Express continuent leur combat

Toujours sans nouvelle du repreneur de l'entreprise qui l'a rapidement placée en liquidation judiciaire les 26 salariés de l'entreprise saint-martinoise ont manifesté devant le Palais de justice de Nîmes ce matin?
Deux semaines d'attente et trois heures de manifestations, pour au final, rien. Toujours rien. Quinze jours après avoir appris la liquidation judiciaire de leur entreprise par message WhatsApp, les salariés de Trans Cévennes Express se sont rendus ce mardi 22 avril au Palais de justice de Nîmes, de 8h à 11 h 30 pour tenter de rencontrer la procureure. Sans succès malheureusement. La dizaine d'employés présente a seulement pu déposer un courrier, tamponné, à l'accueil du tribunal judiciaire.
Ils ont néanmoins rappelé leurs mécontentements, de vive voix, mais aussi grâce à des pancartes : "Prisonniers de Trans Cévennes Express, libérez-nous", "Les patrons ont fui, que la justice s'en saisisse", "Madame la procureure, au secours", "Nos salaires en cavale, comme les patrons", "Silence du chef, cri des salariés". "La notoriété ne nous intéresse pas, on veut juste faire valoir nos droits et récupérer les indemnités de salaire, licenciement chômage qui nous sont dues", martèle Sandrine Fernandez, une des 26 employées de l'entreprise vendue à 1 euro symbolique avant d'être liquidée. Sans réponse d'ici vendredi, les salariés relanceront une procédure. Pour l'heure, aucun liquidateur judiciaire n’a été désigné.