BAGNOLS/CÈZE Les résidents du Bosquet ont déménagé dans leur nouvel Ehpad
Ce mardi était un grand jour pour les résidents de l'Ehpad Le Bosquet. Ils ont enfin déménagé dans un établissement tout neuf, nommé l'Ehpad Le Bosquet-Les Coquelicots, en référence à sa belle façade fleurie.
45 résidents ont été transférés dans cette nouvelle structure qui a la capacité d'accueillir 77 personnes âgées, dont 15 lits Alzheimer dans l'unité protégée. Il n'y en avait pas dans le précédent Ehpad et pourtant la demande est importante sur le territoire.
Mais que le chemin a été long jusqu'à la concrétisation de ce nouvel Ehpad... "On a enchaîné aléa sur aléa. La réception des travaux a pris du retard à cause du covid. Initialement, ça devait être terminé fin 2020", rappelle Céline Cavaillé, la directrice de l'Ehpad.
"L'ancien bâtiment était vétuste, plus du tout fonctionnel"
Changer de murs était devenu nécessaire : "L'ancien bâtiment était vétuste, plus du tout fonctionnel. C'est un ancien foyer, il n'est pas aux normes d'accessibilité", poursuit-elle. Pour faciliter la prise en charge pour les équipes, des lève-malades ont été installés au plafond, les salles de bains sont aux normes PMR. "On peut voir la qualité de la réalisation. On ne voulait pas d'un Ehpad "hospitalier" mais des espaces chaleureux offrant en même temps une exploitation simplifiée", explique le maire, Jean-Yves Chapelet.
Il est heureux de voir aboutir ce projet qui partait de loin : "Avec Céline, on a d'abord rééquilibré les finances, fait un gros travail avec les associations de parents de résidents..." Après plusieurs mois de réflexion, il a finalement été décidé de construire un Ehpad neuf plutôt que de rénover l'ancien : "Sinon, pendant trois ans, on aurait fait des travaux en site occupé. Du marteau-piqueur toute la journée, on s'est dit que ce n'était pas humain."
Avec Martine Delaunay, Michèle Fond-Thurial et Jean-Christian Rey, ils ont beaucoup oeuvré sur le dossier. Réfléchi depuis une dizaine d'année, en chantier depuis 2017, ce nouvel Ehpad aura mis le temps, mais la satisfaction n'en est que plus grande. Au total, le chantier aura coûté 10 millions d'euros, financés à moitié par le Département, l'ARS, diverses caisses retraite et le reste en fonds propres. Mais grâce au loyer économisé sur l'ancien bâtiment, la municipalité rembourse l'emprunt sans puiser dans son épargne.
Marie Meunier